Ce lundi 3 mai 2021, il s’est tenu au musée de la musique de Bobo-Dioulasso une conférence de presse pour annoncer la tenue de la deuxième édition du festival de l’unité nationale (FUNA). Selon le principal conférencier en la personne de Bassabaty Sanogo alias Bass Mandelson, il s’agit de porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale la tenue prochaine du deuxième FUNA, prévu du 21 au 23 mai 2021 dans la cité de Sya.
« Promouvoir les richesses culturelles du Burkina Faso pour favoriser l’unité nationale ». C’est sous ce thème que se tiendra la deuxième édition du festival de l’unité nationale (FUNA) à Bobo-Dioulasso. Pour le promoteur Bass Mandelson, l’objectif du FUNA est de promouvoir la culture du Burkina Faso et de servir de tribune d’encensement de l’unité, de la cohésion sociale, selon l’adage tous pour un, un pour tous. Pour lui, le FUNA se sert de la culture pour renforcer la paix et l’échange dans un monde ouvert et incertain et contribuer au rayonnement du Burkina Faso comme grande nation culturelle.
Les principales activités au menu du FUNA acte 2, selon Bass Mandelson sont consacrées à la grande scène dont la programmation sera variée et inscrit des diversités culturelles burkinabè faites de prestation musicale live, playback, de troupes musicales, de danses traditionnelles et d’humoristes. Aussi, il cite le village de l’unité nationale qui va accueillir une grande foire avec plus de cent (100) exposants venus de toutes les régions du Burkina. Ceux-ci exposeront des produits artisanaux, agroalimentaires, artistiques, culturels et touristiques. Aussi, le FUNA servira de cadre pour tenir un panel sur le thème de l’édition avec pour public cible les scolaires, les associations de jeunes.
À en croire Bass Mandelson, le terrorisme que vit le Burkina a révélé et exacerbé des fractures sociales plus ou moins profondes des communautés vivant au pays. À cet effet, il estime que seule l’unité dans l’action peut être le socle sur lequel l’on pourrait s’adosser pour construire un monde meilleur. Il pense donc que l’art, les traditions ancestrales et la culture sont des maillons forts du vivre-ensemble depuis des siècles.
Lassina Diarra (correspondant)