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Election consulaire de la chambre du commerce, catégorie culture: Clovis Ouédraogo livre son programme

Entrepreneur culturel et géologue de formation, il cumule près de treize ans dans l’entrepreneuriat culturel. Il se forme en ce moment en administration, art et gestion de la culture. L’homme qui pense qu’on n’a jamais fini d’apprendre, travaille à mettre au service des autres tout ce qu’il a appris et acquis. Il s’agit bien de Kongnagnandé Clovis F. Ouédraogo, candidat de la région du Centre pour les élections consulaires de la chambre du commerce, catégorie entreprises culturelles et créatives. Nous l’avons reçu dans nos locaux pour parler de son programme si toutefois il est élu au soir du 14 novembre 2021.

Infos Culture du Faso (ICF) : Pourquoi avoir décidé de vous présenter pour les élections consulaires ?
Clovis K. F. Ouédraogo : En tant qu’entrepreneur culturel, je paie des impôts, je contribue à la création de richesse et je prends part activement à la vie économique et surtout à la celle des entreprises culturelles et créatives. La chambre de commerce est l’instance de toutes les personnes qui ont des entreprises; nous sommes dans la catégorie service et nous avons de l’expérience dans les affaires, nous sommes attributaires de marché public. C’est donc la somme de toutes ces expériences que nous pensons pouvoir apporter pour créer de la diversité et de la plus-value à notre culture.

IFC : Votre slogan, c’est « Unité d’action pour la culture. Ensemble, on est plus fort », parler nous de votre vision.
Clovis K.F. Ouédraogo : Dans la culture, nous constituons une grande famille et nous avons six corps de métiers dans la culture (cinéma, livre, art plastique, art de la scène, la mode, le design). C’est autant de groupe qui économiquement pèsent et en terme d’emploi et de création de richesse, ils sont importants mais nous n’avons droit qu’à une seule place pour Ouagadougou. On ne peut pas aujourd’hui taper sa tête pour dire que je suis de telle filière par exemple, je suis de la musique et la musique seule me suffit, non ou que je suis du cinéma et que le cinéma seul me suffit. C’est pour ça qu’on est obligé de prôner une unité d’action, tous pour un, un pour tous.

IFC : Quelles sont les innovations que vous comptez apporter si vous êtes élu ?
Clovis K.F. Ouédraogo : Nous voulons placer notre mandature sur cinq grands points, c’est-à-dire : le premier point nous voulons mettre en place une police d’assurance pour à la fois absorber et sécuriser l’investissement culturel. La situation sécuritaire et sanitaire que connait notre pays a durement éprouvé l’entrepreneuriat culturel et cette police d’assurance viendra soutenir ces investissements et soutenir la vocation de ces entrepreneurs et ceux qui ont décidé d’investir dans la culture. Le deuxième point, c’est de travailler à ce qu’on ait des voyages au sommet. Pour moi, il est important qu’on puisse avoir des entrepreneurs culturels lors des voyages du Président et du ministre de la culture pour permettre de créer un pont qui facilitera le brassage et l’encrage des entrepreneurs culturels de par le monde. Le troisième point, c’est de travailler à augmenter l’investissement de la culture. L’investissement, c’est d’abord au niveau public. Et là, nous allons travailler en synergie avec l’Etat pour qu’il puisse augmenter la part significative du budget alloué à la culture; nous allons demander au ministère de la culture de créer des parts de marchés pour les entrepreneurs culturels. On ne peut pas scander aujourd’hui sur tous les toits d’aller vers l’entrepreneuriat et dans notre département nous avons très peu de part de marchés. Nous allons demander à des investisseurs, à des hommes d’affaires de la trempe d’EBOMAF d’investir dans la culture lorsque nous y arriverons. Nous pensons que le problème de la culture sera entièrement résolu. Quatrième point, travailler à créer un cadre de concertation permanent à travers la CNC et les différentes faitières qui constituent le monde de la culture parce que lorsque nous sommes unis nous parlons d’une même voix. Le cinquième point, c’est travailler à mettre en place une plateforme numérique pour tendre vers le numérique, vous êtes un média en ligne, vous savez que l’économie numérique fait partie integrante de notre quotidien. Il n’y a pas cette personne qui n’a pas un Facebook, un Whatsapp… il est important qu’avec nos partenaires techniques et financiers, nous travaillons à ce que la chambre de commerce puisse financer une plateforme de téléchargement numérique à la dimension internationale à l’intérieur duquel on pourrait avoir et les musiques burkinabè et les films burkinabè et quelques tableaux et les images touristiques du Burkina en vente moyennant des téléchargements via des applications comme Sank. Voici les cinq points qui vont jalonner notre présence à la chambre du commerce si toutefois nous sommes élu au soir du 14 novembre. On s’intéresse à un projet que lorsqu’on est partie prenante, lorsqu’on est consulté et lorsqu’on est intégré et cette unité d’action vise à impliquer tout le monde chacun intervenant dans son domaine pour que la valeur économique puisse exister dans la culture.

IFC : Un message pour les acteurs culturels.
Clovis K.F. Ouédraogo : J’appelle tous les acteurs culturels à sortir nombreux le 14 novembre pour aller voter. Moi j’estime qu’ils ont de la valeur, quand je dis ce mot je suis ému, j’estime que l’entrepreneur culturel a de la valeur. Il doit pas être réduit à prendre sa carte d’électeur pour troquer contre des procurations moyennant des modiques sommes. Mon souhait, c’est que leur choix soit porté sur Clovis Ouédraogo, car j’estime que j’apporte des projets innovants.

IFC : Votre mot de fin
Clovis K.F. Ouédraogo : Soyez richement bénis, nous pensons que nous commençons une nouvelle ère là où la jeunesse n’est pas simplement faite que de l’âge. La jeunesse, c’est la capacité à innover, à proposer et à aller vers cette forme de résilience de combat au quotidien. On ne doit pas s’asseoir et se dire qu’on a raison ou tort, la jeunesse c’est pas les 20ans, ni 77ans c’est dans la capacité à être un acteur et non des objets observation.

Interview réalisée par Mireille PODA (stagiaire)

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