jeu 28 mars 2024

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Élections consulaires: la candidate Valérie kaboré à la conquête d’un 2e mandat

Elle a plusieurs cordes à son arc. La Directrice générale du Media 2000 qui est une agence de communication, PDG des studios ABS, promotrice de la radio Diva Fm. Elle est aussi experte et consultante dans la promotion des droits humains et de la citoyenneté, également dans la promotion des industries culturelles et créatives pour ne citer que ceux-là. Madame Valérie Kaboré est en lice pour sa propre succession aux élections consulaires de la chambre du commerce dans la catégorie entreprises culturelles et créatives qui doivent se dérouler le dimanche 14 novembre 2021.

ICF : Quel est le rôle d’un élu consulaire dans la catégorie des entreprises culturelles et créatives ?
Madame Valérie Kaboré :  Le rôle d’un élu consulaire, c’est d’abord l’expression; il est d’abord la voix des entreprises qu’il représente. Et il participe à l’animation de la vie consulaire afin de faire des propositions pour l’amélioration du travail de notre sous-secteur de la sous-catégorie. Il travaille à identifier les problèmes et faire des propositions avec l’aide des techniciens interne de la chambre de commerce.

ICF : Quel bilan pouvez-vous faire de votre premier mandat ?
Madame Valérie Kaboré : notre élection en tant que représentante des entreprises culturelles et créatives puis en qualité de Secrétaire générale au sein du bureau consulaire de la chambre du commerce a été un grand plus pour notre intégration dans cette instance économique et une porte de consolidation pour notre secteur d’activités; c’est-à-dire les entreprises culturelles et créatives. A ce titre, nous avons pris part à la mise en œuvre de plusieurs activités consulaires et statutaires. J’ai pu siéger au sein du conseil d’administration; j’ai été présidente du conseil de gestion du Village artisanal de Ouagadougou (VAO), de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU), de la commission pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin (COPEF) entre autres.
 
ICF : Pourquoi avoir choisi de prendre part à nouveau à cette élection section région du Centre ?
Madame Valérie Kaboré :  J’ai pu entrer comme une élue de base et j’ai pu intégrer le bureau national, j’ai pu voir comment fonctionnait les autres secteurs ainsi ça nous a permis de pouvoir proposer des solutions dans notre secteur. Comme projet far, nous avons fait un séminaire sur les modèles économiques du secteur. Mon rôle, c’est de travailler à mettre une vraie économie du marché de la culture. Le second mandat va me donner l’opportunité d’exécuter le programme.

ICF : Votre candidature s’inscrit sur une réelle émergence économique des entreprises culturelles et créatives, pouvez- vous nous expliquer davantage ?
Madame Valérie Kaboré : ma vision épouse l’esprit de la Stratégie Nationale de Développement des Industries Culturelles et Créatives (SND-ICC), pour que d’ici l’horizon 2025 le secteur culturel du Burkina Faso devienne économiquement émergent, présent sur tous les marchés avec des acteurs dynamiques et professionnels. Pour cela, nous avons comme objectif de développer des industries culturelles et créatives compétitives à forte valeur ajoutée et créatrices d’emplois décents. Nous sollicitons votre investissement individuel et collectif parce que les enjeux sont stratégiques et il nous incombe de gagner les challenges. La covid-19 a été un tremplin de démonstration de la capacité de résilience de notre secteur avec des effets positifs sur les populations éprouvées (confère la campagne « résilience ART » de l’UNESCO au plan international et les contributions inestimables en 2020 de nos artistes à la sensibilisation contre la pandémie au Burkina. En terme d’innovations majeures, j’entends créer et animer une plateforme digitale de communication en vue d’une part de booster la visibilité des acteurs et d’autre part de faciliter la mise en marché des produits, biens et services.

ICF : Quel est votre message pour les acteurs culturels ?
« Voter juste et voter utile ». Il n’y a pas une personne qui soit indispensable dans un dispositif; tout le monde peut être compétent, je voudrais que les inscrits soient clairvoyants. Une équipe de la chambre de commerce qui rebelote, c’est toute l’équipe qui revient pour un second mandat et si c’est le maillon de la culture qui manque à l’appel, c’est dire que c’est tout le travail qui sera repris à zéro. Je pense que tous les inscrits sont clairvoyants pour ne pas laisser reculer le secteur de la culture. Pas parce que la personne qui pourrait me remplacer n’est pas compétent mais c’est un processus, et si le processus est interrompu, celui qui n’a pas conçu un programme, il est difficile de pouvoir poursuivre, et la chambre du commerce a tellement de dossiers et ça risque d’être un dossier qui sera mis de côté et le secteur de la culture va encore reculer. J’ai 30ans de terrain, c’est un milieu sensible, et il faut mettre des personnes transparentes, capables de parler pour qu’on les écoute.

IFC : Nous sommes au terme de notre entretien, quel est votre dernier mot ?
Madame Valérie Kaboré : Je souhaite que nous puissions vivre le dimanche 14 novembre, une élection pacifique, éclairée utile pour le secteur. Il y a 156 inscrits et je veux que les gens sortent massivement pour choisir pour ne pas subir un candidat qu’il ne souhaite pas.

Interview réalisée par Mireille PODA (stagiaire)

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