À l’occasion de la 16e édition du projet « Engagement Féminin», une conférence a été initiée aux profits des femmes venues de plusieurs pays d’Afrique. La conférence sur le thème « Engagement Féminin« qui a eu lieu, ce samedi 20 juillet 2024, au Centre de Développement Chorégraphique (CDC) La Termitière, à Ouagadougou, a réuni plusieurs artistes féminins venues du Niger, Mali, Côte d’Ivoire et le Ghana. Livrée par SOMÉ/ SOMDA ALICE, la première femme Burkinabè docteur en philosophie et chercheure burkinabè, plusieurs artistes ont appris des valeurs de « l’engagement » à travers une conférence.
Portée par l’Association artistique Développement (Art’ Dév), la deuxième session, débutée le 1er juillet 2024, le projet « engagement féminin » a mis en lumière la thématique de l’engagement féminin à travers une conférence au cours de la journée du samedi 20 juillet. Elles sont des artistes-peintres, des chorégraphes, des dramaturges, des comédiens, des artistes musiciennes et humoristes à prendre part à la conférence.
La conférencière du jour, SOMÉ/ SOMDA ALICE, la première femme Burkinabè docteur en philosophie, a tout d’abord, procédé à la définition de l’engagement, dressé par la suite une cartographie de l’engagement, qu’il soit individuel, associatif, étatique. Dans ces propos, elle a invité les femmes à s’engager dans les activités au quotidien. Selon elle, c’est l’engagement qui permet à l’être de s’affirmer, de se réaliser et atteindre une réussite sociale.
Madame Somé note que les personnes engagées dans leur activité ne se rendent pas compte des difficultés dans le service et sont très souvent primées. «Les femmes qui s’engagent dans divers domaines participent à la transformation d’une société plus équilibrée. Cela participe également à leur propre épanouissement. Dans le domaine artistique, il y a beaucoup de défis à relever, mais il faut encourager l’engagement artistique pour la formation et le soutien de tout ordre afin de s’exprimer et émergé », a elle lancée.
La conférence sur le thème ”Engagement Féminin” a été interactive. Des participantes ont partagé leur témoignage en lien avec leur parcours artistique. C’est le cas de Fatoumata Bakayoko du Mali. « J’ai choisi la danse qui me permet de parler sans le dire avec la voix. Par la suite, j’ai créé un solo ici où j’ai commencé mes répétitions avec « engagement féminin ». C’est le même qui m’a permis d’avoir trois prix, un premier prix à Bamako », a-t-elle partagé. Elle informe avoir formé des filles également en danse qui les a permis d’être face à des difficultés.
Les initiateurs du projet expliquent que le programme « engagement féminin » vise à résoudre un manque de femmes dans le milieu des arts notamment la chorégraphie. « La conférence, c’est de donner l’occasion à ces stagiaires d’être là. Occasion également de questionner le monde et être ouvert à tout le monde », a fait savoir le co-initiateur du projet « engagement féminin », August Ouédraogo, danseur chorégraphe et co-initiateur du projet « engagement féminin » .
Il informe qu’au départ, 13 filles ont pû s’inscrire à la formation, début juillet et aujourd’hui, 9 sont-là et dans une semaine, elles feront la restitution de ce qu’elles ont apprise au cours de cette deuxième session de la 16 édition du programme « engagement féminin ».
La première session a été faite en janvier dernier 2024 et cette année le programme se fait en deux phases. La deuxième session prendra fin le 27 juillet prochain à travers une restitution des connaissances apprises par les participants.
Modou Traoré (collaborateur)