jeu 28 mars 2024

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Entreprenariat culturel : Des acteurs dotés en stratégies de management de projets réalisables.

Du 13 au 18 octobre 2019, a eu lieu à l’espace Gambidi, une formation sur le montage et le management d’entreprises culturelles. Initiée par Issouf Balima, la responsable de cette manifestation a pris à travers la remise d’attestations à 25 participants en stratégies entrepreneuriales et de comprendre les mécanismes de fonctionnement de l’entreprise privée culturelle.

Selon le Directeur du Fond de Développement Culturel, Alphonse Tougouma, il s’agit de leur inculquer l’esprit d’entreprenariat à travers une formation en montage et gestion d’entreprise culturelle. Car, il a jouté que le développement économique et social est du ressort des entrepreneurs. La raison qui justifie leur accompagnement est qu’ils sont producteurs de richesses. Issouf Balima le promoteur de cette formation, ce programme triennal qui est en phase de maturité vise également à faire comprendre aux acteurs culturels l’entreprenariat « maaya », un modèle de savoirs endogène d’entreprenariat culturel développer depuis une dizaine d’année en Afrique.

De l’avis de Luc Matourkou, formateur cette session consisté à leur outiller en vue qu’ils puissent montrer des projets bien structurés et réalisables. Toute chose qui leur permettra d’aller chercher des financements. Après la maitrise de ce processus M. Matourkou a tenu à expliquer sur comment formaliser une entreprise avant de faire le cas des différentes pièces administratives que requièrent les guichets classiques notamment le BBDA, le Fond de développement culturel et touristique.

Pour ce faire, Issouf Balima a expliqué qu’après cette formation, il y a un processus de suivi et accompagnement pour voir leurs actions et les difficultés rencontrées en vue de faire un pôle d’assistance. Les attentes, a-t-il précisé, est l’incapacité de prendre plus de 25 candidats dû au manque de financement pour la prise en charge de l’expertise. M. Balima a rappelé surtout que cette édition de 2019 a enregistré 150 candidats. D’où son appel aux partenaires, aux bonnes volontés et aux autorités administratives en vue d’organiser de façon trimestrielle ces sessions de formation. Enfin, les formateurs ont encouragé l’esprit d’entreprise qui génère des revenus et qui contribue à l’effort et à la construction nationale. Et de soutenir que cela ne peut se faire sans un minimum de rigueur, de papiers administratifs et de formalisation de l’entreprise afin de pouvoir accéder aux services financiers classiques et pouvoir développer leur entreprise culturelle.

Achille ZIGANI

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