Sawadogo Cheick Abdoul Kader alias Marko, est un jeune artiste-musicien burkinabè évoluant particulièrement dans le style Afro beat. Auteur de quelques singles qui d’ailleurs cartonnent sur la toile, ce jeune talent n’a qu’un seul but, se faire une place de choix dans le showbiz burkinabè, voire mondial. Lors d’un entretien qu’il nous a accordé le 25 Mars dernier, Marko revient sur ses débuts dans la musique.
Étudiant en fin de cycle en génie civil et également entrepreneur, Marko ne s’est pas donné du temps avant de se lancer dans la réalisation d’un de ses rêves, celui d’être artiste-musicien. En effet, ce jeune talent débute tout d’abord par les dessins, avant de commencer par la suite à s’intéresser à la musique. En effet, dans les années 2015 qu’il décide de lancer dans le milieu du showbiz. Et après avoir participé et réussit à un concours musical qu’il a décidé de se professionnaliser. Toutefois, c’est dans le style afro béat que Marko va plus s’adonner.
« Le style afro beat, c’est un choix. J’aime tester les nouveaux styles. Mais à la base, j’étais un chanteur qui faisait du rap et du R&B (RnB). Et il faut dire que c’est précisément en 2015 que je me suis officiellement lancé dans la musique avec un groupe qui s’appelait « Deat Gun ». Notre première œuvre n’a jamais vu le jour après le départ de mon binôme. En 2016, je débute une carrière solo où j’ai sorti un premier single qui a cartonné. En 2018, j’ai participé à une compétition « Talent campus » où j’ai échoué en finale. Mais sans baisser les bras, j’ai participé à une autre compétition en 2019 où j’ai été l’heureux vainqueur. Confiant et présent sur scène, j’ai signé avec Fashion Boys Entertainment en 2021. Avec Huguo Boss, on a fait sortir notre premier projet musical « on s’amuse » qui a été clipé à Abidjan. Et le dernier « Bloko » qui fait son bout de chemin. Avec les retours que nous avons, le meilleur reste à venir », a-t-il fait savoir.
Tout métier ayant des difficultés, ce jeune artiste se retrouve parfois confronté à certain nombre de problèmes. De ses dires, il y’a des gens qui lui ont clairement dit d’aller chercher du travail car ce qu’il fait est une distraction. Aussi, il y’a le problème de la langue. En effet, d’autres suggèrent qu’il essaie de chanter dans sa langue maternelle. Mais qu’à cela ne tienne, Marko reste déterminé à réussire dans l’univers du showbiz burkinabè. Pour l’heure, lui et son staff se focalisent sur la promotion du single « Bloko ». « Je veux élargir les horizons sur le côté promotion, développer la chanson et faire évoluer ce single. Mais, je ne pourrais le faire sans le soutien de les fans », a-t-il précisé.
Par ailleurs, a-t-il, à l’occasion de l’installation des nouvelles autorités, particulièrement celle en charge de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, appelé à davantage de suivi dans ce secteur de la culture. Cela dit-il, favoriserait plus d’investissement pour une concrétisation des projets culturels. Ainsi dira-t-il, du soutien, c’est ce qui nous faut, surtout en tant que débutant. Avant de clore ses propos, Marko n’a pas manqué d’adresser ses sincères remerciements à l’endroit de la rédaction de Infos Culture du Faso pour l’intérêt porté sur sa modeste personne afin de pouvoir s’exprimer sur sa jeune carrière. A l’en croire, ce n’est pas toujours évident qu’un artiste qui débute soit convié à parler de sa carrière. Aussi, a-t-il profité pour ses fans et tous ceux qui de près ou de loin le soutiennent dans sa carrière musicale.
Léticia.G Yameogo (stagiaire)
