Ange Bako chargé de communication Responsable marketing, Abdine Bello responsable logistique entrepreneurs, Chrislain Sawadogo président du groupe et président du comité d’organisation sont les membres de l’équipe de Été Événementielle . Ce sont des jeunes issus de différents domaines mais ont une même vision, celle de valoriser, de promouvoir et d’améliorer le show bizz burkinabé. Ils partagent avec nous leurs projets, leurs attentes et aussi les difficultés qu’ils rencontrent.
ICF: D’où vous est venue l’idée de création de la structure Été Événementielle?
Été E: Nous avons tous d’abord commencer à organiser des soirées dans les boites de nuit. On a vraiment eu de l’argent dans les soirées. Mais, ça ne pouvais pas nous faire devenir une grande structure comme on l’envisageaient. Une structure qui fera des merveilles, une structure qui fera parler d’elle un peu partout alors on a réfléchit, on a mûri l’idée, on a vue les personnes qui pouvais apporter leur apports et c’est après un dure travail qu’on a pu mettre en place cette structure.
ICF : Quel a été votre parcours ?
ÉTÉ E : Été Événementielle ex Été Évent a été mis en place depuis 2013 plus précisément en été (pendant les vacances) par des soirées en boîte de nuit. La première et la pire des soirées fut au Mask après les résultats des examens de BEPC et nous avons fait un très mauvais chiffre d’affaire.
Après toujours dans la même optique nous avons organisé une seconde soirée au Star night un dimanche et ce soir nous avons eu un coup de chance parce qu’il y avait eu un monsieur qui faisait son anniversaire et la clientèle venait surtout de là. A nos différentes soirées il y avait des photographes professionnels
qui venaient participer, donc le lendemain les gens pouvais voir leurs photos sur le net et cela faisait bien la publicité et aussi des souvenirs. Ces même photos nous ont beaucoup aider pour la communication dans les événements qui ont suivis .
ICF: D’où vous vient le nom Été Événementielle ?
Été E : Quand on organisaient les soirées en boîte de nuit on faisaient plus la communication de la boîte que des personnes qui on organisé la soirée et nous avons décidé de nous donner un nom afin de promouvoir nos activités .
ICF: Expliquer nous un peu pourquoi Été Évent est maintenant Été Événementielle ?
Été E : Été évent est maintenant été Événementielle Parceque la plus part de nos clients ce sont les vacanciers, ceux qui vienne de l’extérieur pour faire leur vacances c’était une dénomination anglaise pour montrer l’internationalisation de la structure. Comme on grandit, on veux aussi organiser des concerts des festivals c’est pour cela on a décidé de changer le nom d’où maintenant Été Événementielle.
ICF : En quelle année a eu la première édition des 72 h du coupé décalé que votre structure organise ?
Été E : La première édition des 72 h du Coupé décalé a eu lieu en 2017 et c’était très bien, à notre grande surprise. Ce qui nous a fait organiser les éditions qui ont suivis.
ICF : Parlez nous de cette 3 ème édition des 72 h du Coupé décalé ?
Été E : 72 h du coupé décalé cette année appeler « Festival de la Musique Urbaine » s’est déroulée du 23 au 28 juillet 2019 à l’espace Bogodogo et le thème était « civisme et engagement citoyens des jeunes ». Durant tous les jours il y avait des sensibilisations à l’endroit surtout de la jeunesse.
L’objectif de notre festival c’est d’être une fenêtre ouverte pour les artistes parce qu’ils peinent à trouver le chemin qui vas les faire vivre de leurs arts. Nous n’avons pas au Burkina Faso de star système.
ICF : Quelles sont vos projets futurs ?
Été E : Nous sommes dans une grande dimension, faire de grandes choses et on ne veux pas juste se limiter à la ville de Ouagadougou nous pensons aller aussi du côté de Bobo-Dioulasso. Parceque laba les activités marchent bien et il y a une jeunesse qui émerge.
ICF : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Été E : Il y’a eu beaucoup de grand nom de l’événementielle qui disaient que nous sommes des enfants et nos objectifs étaient irréalisables. C’est à ce moment qu’un grand frère à nous, nous a dit que c’était un atouts, le fait que les gens ne croient pas en nous. Et nous a donné comme conseil de profiter de cela et se positionner. Il y’a aussi le problème avec les sponsors, ils faut les poursuivre et ils nous facilites pas la tâche. Il n’y a pas d’accompagnement.
ICF : Comment vous voyez Été Événementielle dans 10 ans ?
Été E : Nous travaillons à avoir notre propres matériels (podiums, sonorisation, lumières ), un matériel de qualité afin qu’on puisse fournir tout ceux qui en aurons besoin. Nous allons aussi travailler à agrandir la structure afin qu’elle soit encore plus grande que celle de Gaou Production la structure de Asalfo. Il y’a de l’argent dans l’événementielle mais les gens ne savent pas et nous voulons être la première structure à ouvrir une faculté à l’université de Ouagadougou. Il y’a des jeunes qui viennent travailler avec nous et sont ravis d’apprendre, ils sont effrayés par certains comportements qui les empêchent de s’exprimer. Aussi nous n’avons pas de très bonnes salles de spectacles. Nous allons travailler à remédier à tous ça.
ICF : Un mot pour clore
Été E : Nous exhortons les hommes de médias à porter un message à l’endroit des partenaires et des sponsors. La dimension dans laquelle ont réfléchit pour faire nos événements c’est toujours dans la dimension de faire de l’innovation. Il faut que l’État aussi mette la main à la pâte pour nous ouvrir vraiment des portes. Merci à notre premier sponsor et partenaire Nicolas Ouedraogo, Merci à Infos Culture du Faso et on espère qu’on vous aura à nos côtés pour accompagner les prochaines éditions.
Il n’y a pas de date pour l’année prochaine mais les 72 h de la musique urbaine se dérouleront sûrement pendant les 6 premier mois de l’année. Et nous attendons vraiment le public à chacune de nos manifestations afin que puissent aller de lavant le show bizz burkinabé
Rokiyatou SIMPORE (Stagiaire)