Débutés le lundi 12 octobre dernier à Ouagadougou, les travaux de l’atelier international de réflexion sur l’organisation de la 27è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a refermé ses portes ce mercredi 13 octobre 2020. Organisée par le ministère de la culture, cette rencontre vise à rassembler toutes les compétences et expériences afin de proposer une feuille de route efficace et efficiente pour l’organisation dudit festival.
Sous instruction du Ministre en charge de la culture, des arts et du tourisme Abdoul Karim SANGO, un groupe a été mis en place au sein dudit ministère, avec pour but principal d’organiser une rencontre de personnes qualifiées afin de réfléchir sur une feuille de route permettant la tenue de la 27è édition du FESPACO, en tenant compte bien-sûr des défis sécuritaire et sanitaire dû au terrorisme et à la covid-19. Ainsi, la cérémonie de la clôture qui a eu lieu ce 13 octobre 2020 et marque la fin de deux jours de travaux de la rencontre internationale de réflexion demandée, sur la tenue du FESPACO prochain. Elle a réuni une quarantaine de participants essentiellement issus de structures publics et privées du Burkina Faso et de représentants de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI), avec à sa tête, le cinéaste Cheik Oumarou SISSOKO.
Et à l’issue de l’exposé du rapport général de ces deux jours de travaux qui a réuni des anciens ministres de la culture; d’anciens Directeurs généraux du FESPACO; des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel; de la sécurité; de la santé et des représentants des faîtières des hôteliers et Restaurateurs; des salles des cinémas, des propositions ont été faites par ces derniers. Il s’agit entre autres de la réduction du nombre de films proposés, la réduction des invités, la réduction des salles de programmation des films officiels par rapport à l’édition précédente ainsi que la proposition de programmation en plein-air dans le strict respect des mesures barrières et de sécurité en collaboration avec le cinéma numérique ambulant, la réduction des sites d’hébergement et de restauration au regard du nombre des invités, le maintien du mini-FESPACO à Bobo-Dioulasso, l’adoption par le FESPACO de billet électronique, etc.
Aussi, les participants ont tenu à formuler des recommandations, à savoir la réduction de la taille du comité national d’organisation et de s’en tenir aux résultats de ces deux jours d’échanges. « L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a, dans un message par visioconférence, réaffirmé sa disponibilité à toujours accompagner le FESPACO et a profité saluer la résilience des burkinabè face au contexte sécuritaire difficile », a ajouté le rapporteur Evariste POODA, par ailleurs Directeur Général du cinéma et de l’audiovisuel.
Cette occasion, le ministre SANGO a salué la spontanéité des participants dans la mobilisation malgré leurs diverses occupations. Par ailleurs, il a rassuré les participants que le gouvernement examinera avec soin la synthèse des travaux et les recommandations qui en découlent, en ce sens qu’il y va de la réussite du FESPACO, cinquantenaire.
En rappel, la 27è édition du FESPACO se déroulera du 27 février au 6 mars 2021 sous le thème <<la contribution du cinéma à la culture de la paix>>.
Boukari OUÉDRAOGO