Le siège du FESPACO accueille depuis quelques jours des milliers de festivaliers venus des quatre coins du monde. Des stands de tous genres sont aussi de la partie pour créer une certaine attraction pour les festivaliers. Parmi ces endroits qui font vivre des moments inoubliables se trouve, un stand pas comme les autres. En effet, une mascotte du Président du Faso le capitaine Ibrahim Traoré crée forte sensation. Ils sont nombreux ces visiteurs qui voudraient immortaliser ces moments, avec une photo du Président. Ce mercredi 26 février 2025, nous sommes allés à la rencontre de ces jeunes pour prendre le pouls de festivités de la biennale du cinéma africain.
C’est une initiative qui a une allure de déjà-vu. Et oui, ce sera une énième fois que des jeunes s’engagent à faire la promotion de l’image du Président du Faso à des activités culturelles. Après le Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), les initiateurs de ce projet ont déposé leur valise dans la cour du FESPACO.
L’idée de mettre en place cette mascotte a rappelé le gérant du stand Adama Tapsoba, est de participer activement à soutenir la dynamique engagée par le Président du Faso. « Cette initiative est née de la réflexion de notre responsable PDG du groupe NEEMA Distribution Mazou Tassembedo. Nous avons remarqué que beaucoup de Burkinabè voulaient prendre une photo avec le chef de l’Etat et cela n’était pas chose aisée. En mettant en place cette idée, c’est comme si le président était à coté de nous et chacun peut passer immortaliser le moment avec sa mascotte. Ce que nous faisons ici est entièrement gratuit, et par jour nous pouvons accueillir des milliers de personne. Au-delà de l’aspect des photos, il est possible de faire une contribution volontaire pour soutenir l’effort de paix » a fait savoir Adama Tapsoba. Puis d’ajouter qu’au terme du FESPACO, le montant collecté sera mis à la disposition d’une œuvre sociale qui va en droite ligne avec l’effort de paix.
C’est en file indienne que tour à tour les festivaliers font des clichés en souvenir. Pour le festivalier Cédric Kaboré, c’est un rêve de faire une photo avec le chef de l’Etat, mais à défaut il estime qu’il va se contenter de la mascotte. Il a traduit sa reconnaissance au porteur de l’initiative et appelle les Burkinabè à sortir massivement pour participer à la fête du cinéma africain.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)
