Du 29 février au 9 mars 2020, se tient à la maison des jeunes de la culture Jean-Pierre Guingané la 2e édition du Festival des arts de Cissin (FESTAC). Durant ces jours, des produits locaux y sont exposés notamment le faso danfani, du couscous de riz au beurre, du couscous de petit mil, des grumeaux de bouillie, des grumeaux de dègué, des boissons locales. Malheureusement, ces produits pour l’heure sont écoulés difficilement.
Durant 10 jours le FESTAC battra son plein à Ouagadougou dans la capitale burkinabè. Et cela, à travers des activités. Par ces activités phares, nous avons les expositions des produits locaux. En fait, c’est sous des stands érigés à cet effet que se tiennent ces expositions. Par exemple sous le stand de Adjaratou Sédogo venue de Dano (Ioba) nous pouvons percevoir des pagnes, des chemises, des écharpes faits à base du faso danfani. « Je suis à ma première participation. Je vends des pagnes, des écharpes, des chemises, des pantalons, des vêtements pour hommes, femmes et enfants. ». Chez le voisin de madame Sédégo, nous pouvons voir du couscous de riz, de petit mil au beurre, des grumeaux de bouillie et de dèguè.
« Ici nous vendons du couscous de riz, de petit mil, du couscous de riz au légume, du couscous de riz au beurre, du dèguè sucré, des grumeaux de bouillie et de dèguè à base du petit mil, etc. », a cité Marc Tankoano du stand FASO-RI-SONGO. Ousmane Soma gérant de ouaga Free-store, lui, il expose des produits cosmétiques et des concentrés de parfum.
Au niveau du stand « Les merveilles du Mouhoun, le gérant, Daniel Idogo laissé entendre que : « Nous vendons des biscuits faits à bas des céréales de chez nous telles que le maïs, le sorgho, du petit mil, du haricot, du fonio ».
Il faut relever que la participation de ces entreprises aux expositions se justifie non seulement par la promotion mais la commercialisation de leurs produits. Pour la deuxième raison, malheureusement ce n’est pas le cas pour l’instant. Les exposants peinent à écouler leurs produits.
Ousmane Soma à l’instar des autres a souligné que : « Nous sommes à notre première participation. C’est à l’ouverture que nous avons pu écouler quelques produits. Depuis lors, plus rien. Si cela continue, ça ne sera pas intéressant. » et Daniel Idogo de renchérir : « Pour ce qui est la vente de ces produits, il faut dire que jusque-là le marché est ‟timide. Ça ne s’achète pas parce que les gens ne viennent. C’est décourageant ».
Malgré cela, les exposants restent confiants et espèrent que les jours à venir seront meilleurs.
SG