En marge de la 5ème édition du Festival « Bayir Reem », prévue du 26 février au 01 mars 2020 dans le quartier Tampouy de Ouagadougou, le promoteur Moussa Bala plus connu sous le nom de Men fils Bala accordé une interview le lundi 24 février 2020 à votre journal en ligne Infos Culture du Faso. Dans cet entretien, il invite les filles et fils du Burkina Faso à s’impliquer davantage dans la sauvegarde de l’éthique culturelle et de la musique burkinabè.
Le Festival « Bayir Reem » est à sa 5ème édition cette année. Selon le promoteur de l’activité, Men fils Bala à l’état civil Moussa Bala, l’idée de ce concept vient du fait que la musique burkinabè est absente dans les discothèques. Et donc, pour lui, il est indispensable que les acteurs culturels prennent des résolutions palliatives afin de promouvoir davantage la musique du terroir. « J’exhorte le Ministre en charge de la culture à encourager ce type d’activités qui promu et la culture et la musique burkinabè, je les invite à s’impliquer davantage dans la promotion de la musique du terroir», a signifié M. Bala qui estime par ailleurs que magnifier et promouvoir la musique burkinabè doit être le train-train des hommes intègres.
Pour cette présente édition du Festival « Bayir Reem », Men fils Bala, a prévu un trophée aux acteurs de la culture qui font de la promotion culturelle et musicale leur cheval de bataille. Dénommé ‘‘le Gandaogo national’’, ce trophée rend hommage aux chefs coutumiers, aux artistes, aux journalistes et au regretté artiste musicien burkinabè Georges Ouédraogo, l’icône même de la musique du terroir. Cela se fera au cours d’une soirée le 01 mars 2020, dénommée « la nuit du Gandaogo ». Face aux difficultés sécuritaire que traverse le pays des hommes intègres, le promoteur appelle la population à cultiver la paix, la cohésion sociale, le vivre ensemble, le pardon, afin de reconstituer et de porter sa pierre à l’édifice et dans la lutte contre les forces du mal, car s’il est convaincu d’une chose, c’est que « c’est l’éducation qui fait avancer un pays alors nous avons décidé d’éduquer nos frères et sœurs par ce festival à travers les artistes qui vont prester».
Une initiative personnelle et financée sur fond propre, le promoteur attend faire de ce festival une réussite. Notons que Moussa Bala, connu sous le sobriquet de Men fils Bala, est un artiste musicien, promoteur culturel, animateur radio, cameraman, réalisateur télé. L’initiative de ce festival, à l’en croire, est née d’une émission « bayir reem yakato» à la radio Salam koloto dans laquelle, Bala faisait une vive promotion 100% burkinabè. Dès lors, il a décidé d’aller plus loin en organisant un festival qui est aujourd’hui à sa 5ème édition. Il a par ailleurs invité tous les burkinabè et la diaspora ivoirienne vivant au Burkina, à participer massivement à cette activité qui se déroulera du 26 février au 01 mars 2020 à Tampouy, face au lycée Nakeb Zanga. Une grande parade est prévue à partir du grand rond-point de Tampouy jusqu’au lieu indiqué pour le festival. Il y aura à l’ouverture, des prestations artistiques en live comme en playback. Et cette année le pays invité d’honneur est la cote d’ivoire.
Aboubacar Dipama