Débuté le 27 novembre dernier, le festival des arts du Sud-Ouest acte 6 va se poursuivre jusqu’au 01 décembre 2024. Le jeudi 28 novembre 2024 qui a marqué la deuxième journée de l’événement a été ponctuée par un atelier de formation au profit des restauratrices et restaurateurs de la ville de Bafuji. Réunissant une centaine de participants en grande majorité des femmes, cet atelier de formation qui a eu lieu à la salle polyvalente de Gaoua a été animée par Daniel Dah Hien, vice président de la ligue des consommateurs du Burkina (LCB).
Ténu sous le parrainage du Prince Michaël Ousse PDG de M7 communication, la formation s’est porté sur l’art culinaire de la région du Sud-Ouest. Cette formation vise à inculquer les restaurateurs et restauratrices, les transformateurs et transformatrices de Gaoua, un certain nombre de savoir -faire en lien avec la cuisine pour les permettre de se développer.
Au cours de l’atelier, Monsieur Hien a dispensé un ensemble d’astuces pour permettre à la population à manger bien. Sa formation s’est articulé d’une part, sur la destruction de l’environnement qui autrefois, offrait des légumes et des fruits Bio à la population, d’un autre, elle s’est porté sur le stockage de certains aliments avec des herbicides, les transport de la viande à ciel ouvert, des abattage clandestins des animaux souvent au bord des cimetières, ensuite, sur l’utilisation des produits chimiques notamment du carbures pour pouvoir mûrir les fruits.
Ce sont là un certain nombre de nouvelles connaissances que les participants ont bénéficié de cette formation
La formation a été interactive. Des femmes ont posé des préoccupations sur la cherté des produits locaux, le manque criard des produits locaux et Bio en citant le cas de la tomate qui est actuellement chere et en manque ici dans la ville. Certains ont tenté de porter le chapeau à la ligue des consommateurs du Burkina, qui laisse importé et assistent à une montée déloyale des Prix de certaines matières premières. Et ce n’est pas tout, d’autres sont allés jusqu’à dire que la terre n’est plus fertiles pour le jardinage dû à l’utilisation des herbicides.
À la suite de ces inquiétudes posées, le formateur a saisi l’occasion d’inviter les participants à aller vers le jardinage et la culture hors-sol qui se fait rarement ici à Gaoua. Il a insisté à manger le riz local et bio au détriment des riz importé qui de nature sont impropre à la communication dans leur pays de provenance.
Il a également invité les restauratrices à plus d’hygiène et de bel accueil des clients dans leur restaurant.
« Le peu que j’ai, si je peux manger un local, j’assure ma santé et la santé de mes enfants », a-t-il conseillé monsieur Hien. Pour le formateur, le festival des arts du Sud-Ouest ( FASO ) est une occasion de passer des messages du patriotisme en consommant les aliments produits chez nous. Et, à l’en croire « l’art culinaire de nos terroirs est aussi un aspect culturel qu’il faut conserver ».
« Satisfaite» de la formation, Madame Justine Ousse, transformatrice et présidente de l’association régionale des dolotières l’a dit. À l’en croire « En pays lobi, l’art culinaire et le dolo vont ensembles . C’est de là ma motivation de venir ici s’enquérir d’autres connaissances », a-t-elle expliqué. Elle dit qu’au-delà d’inviter la population à consommer le local, il faut également les aider à conserver les aliments.
La 6e édition s’exprime sous le thème : «identité culturelle et construction de la paix pour un Burkina Prospère : place de l’art culinaire ».
Le programme se poursuit ce Vendredi avec l’émission sur les langues nationales Dagara, prévue à 15 h et des prestations d’artistes avec la participation de l’ivoirien Debordo LeeKunfa prévu à 20 h.
Modou Traoré (collaborateur)