La deuxième edition du festival des arts équestres s’est tenue dans la soirée du samedi 15 février 2020 à l’Institut Français Georges Méliès. Cette activité de l’avis du promoteur vise à valoriser le cheval. A cette occasion, il a invité les Burkinabè à s’investir dans l’apprentissage de l’art équestre qui est l’histoire première des peuples mossis.
Faire du cheval un retour à la source des burkinabè, telle est l’ambition de Mohamadi Dermé à travers l’organisation du festival des arts équestres. En effet, le cheval fait partir de la naissance historique des peuples moagha, d’où l’amour du promoteur à cet animal. Pour M. Dermé, il faut valoriser le cheval afin que la génération actuelle et à venir prenne goût et aisance à apprendre l’art de dresser un cheval. Selon lui, pour mieux communier avec cet animal, il faut d’abord être patient et se procurer tout le temps nécessaire avec lui.
Une deuxième édition qui s’annonce satisfaisante, à en croire le promoteur qui, n’occulte pas des difficultés liées à l’organisation du festival. “ Cela n’a pas été facile pour moi d’organiser cette activité car je les fais sur fonds propre. Les partenaires proches sont des français avec qui je travaille”, a-t- il expliqué. Mohamadi Dermé a par ailleurs invité les filles et les fils du pays à l’accompagner dans cette initiative qui permettra de faire découvrir toute l’histoire du cheval dans le royaume Mossi.
Dans la même soirée, à l’issu de la prestation équestre, le trio musical « Paris-Ouaga-Dakar », Dominique, Kantala et Moustapha, ont ténu en haleine le public au sein de l’Institut Français, lors de leur concert live dénommé « Extinction ». Selon le français Domique qui s’est réjouit de l’initiative, il serait encore plus important que les mélomanes encouragent les artistes en participant physiquement aux concerts. “Tout est parti d’un concert réalisé par le sénégalais Moustapha en France auquel j’ai pris part. J’ai beaucoup pris du plaisir à l’écouter et après je suis tout de suite rentré en contact avec lui en vue de réfléchir sur des évènements futurs et c’était aussi pareil avec Kantala”, a témoigné Dominique sur la genèse de leur rencontre.
Notons aussi que la soirée en plus du festival des arts équestres et du concert live, » les grands hommes » de Boromo comme on les appelle, ont ravivé les spectateurs à travers leur passage acrobatique. Ils étaient présents dans le cadre du Festival rendez-vous chez nous organisé par le collectif ACMUR à la place de la femme à gounghin, dont l’objectif est de réunir les filles et les fils de la localité autour de la promotion des valeurs culturelles
Aboubacar Dipama