Dans le cadre de l’ouverture de la 12e édition du festival Dialogue du corps, les étudiants de Yeleen Don III ont interprété la création chorégraphique de Lacina Coulibaly dans la soirée du samedi 15 décembre à la CDC La termitière.
Dialogues du corps un moment unique pour partager les impressions et les émotions en vue d’atteindre l’imaginaire. En fait, la création chorégraphique « une danse ensemble » fait une peinture de la résistance populaire face à la crise politique.
A cette occasion, le chorégraphe Lancina Coulibaly a déclaré que cette prestation interpelle les citoyens au sursaut patriotique en vue d’une résistance à la crise politique qui secoue la patrie. Et de poursuivre que c’est solliciter aussi le concours des uns et les autres à combattre la montée de l’incivisme qui est une gangrène de la société actuelle.
Sur ce, il a fait savoir que pour mieux résister à la menace terroriste à travers « une danse ensemble » pour forger le patriotisme. C’est une scène qui s’ouvre par la présence sur scène des jeunes chorégraphes par des gestes individuelles. Olivier Gansoré est ses camarades ont suivi mouvements en individualités en huis clos, en trios. Et l’ensemble des gestes s’entremêle au son des instruments.
« Intégrité, préférer la mort que l’humiliation, le pardon et l’ardeur au travail », ont lancé les chorégraphes dans la vigueur des gestes. Des voix symphonique et des paroles graves de sensibilisation à la paix et à la tolérance fusaient et accompagnaient le rythme gestuel. Le talent des danseurs et de chanteurs des étudiants de Yeleen Don III ont éveillé le silence de la salle de spectacle.
Enfin, cette idée originale d’une durée de 45minutes est une création artistique de la compagnie Hakili Sigi du chorégraphe burkinabè Lacina Coulibaly.
Achille ZIGANI