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FESTIVAL INTERNATIONAL DE CONTE YELEEN À BOBO : La 24ème édition ouvre ses portes

C’est parti pour la 24ème édition du festival international de conte Yeleen, qui se tient chaque année dans la ville de Sya. La cérémonie de lancement a eu lieu le samedi 26 décembre 2020, au niveau du centre culturel et artistique Djéliya de Bobo-Dioulasso. Placé sous le thème, « Le conte facteur de développement endogène d’une société », la présente édition organisée par « La Maison de la parole », est parrainée par le président du conseil régional des Hauts-Bassins, Monsieur Célestin Koussoubé.

« Le conte facteur de développement endogène d’une société », c’est sous ce thème que se tient du 26 au 31 décembre 2020, la 24ème édition du festival international de conte Yeleen à Bobo-Dioulasso, un pari tenu par « La Maison de la parole », qui entend à travers le conte, impacter la société afin d’impulser un développement durable. Selon le représentant du président du conseil régional des Hauts-Bassins, Honoré Sanou, le conte est un outil d’éducation, de sensibilisation et de régulation sociale. Il indique que des histoires racontées au coin du feu sont pleines d’enseignements pour la jeunesse, les enfants et les plus âgés aussi y trouvent leur compte.

Pour lui, grâce au dit festival, des dizaines de jeunes sont devenus des artistes confirmés et plusieurs enfants sont allés à l’école. Ainsi, dit-il, dès sa conception, le festival a convaincu son institution par son importance et son utilité pour la population au plan artistique, culturel et surtout en matière de création d’emploi et sur le plan immatériel. Il rappelle que cette édition se tient dans un contexte marqué par la maladie à coronavirus et exhorte au respect des mesures barrières édictées par les autorités sanitaire du pays au cours des activités. Par ailleurs, Honoré Sanou a tenu à réitérer l’engagement du conseil régional des Hauts-Bassins à soutenir le festival.

Le président de la maison de la parole et promoteur du festival Yeleen, Hassane Kassi Kouyaté se dit très ému quand il s’agit de parler du patrimoine immatériel qui, pour lui est l’essence de la richesse et du développement des nations Africaines. « Aujourd’hui, c’est le patrimoine immatériel que nous avons à donner au reste du monde, bien que nous le sous-estimons. C’est une puissance orale et sociale qui se manifeste » a-t-il laissé entendre avant d’ajouter que tant que ce patrimoine ne sera pas mis en valeur et consolidé, il n’y aura pas de développement véritable.

Il signifie que le souhait du festival est qu’un jour, tout Burkinabé ou tout Africain soit fier de sa culture et prenne cela comme facteur de développement de leurs sociétés. En 24 ans d’existence, rappelle Hassane Kassi Kouyaté, le festival a contribué à former des conteurs, à créer des emplois, à scolariser des enfants, à la préservation du patrimoine culturel et immatériel. A cet effet, le président de la maison de la parole demande une reconnaissance de la structure comme d’utilité publique.

Pour Amaichata Salamanta, la conteuse du fleuve qui est à sa première participation, c’est l’un de ses rêves qui s’est réalisé, dit-elle, car, il y a longtemps qu’elle envisageait de participer à ce festival afin d’apprendre en expérience afin de mieux valoriser et professionnaliser sans art et surtout être une vectrice du changement des mentalités à travers la parole.

Lass Diarra correspondant de Bobo-Dioulasso

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