Ce sont une centaine de jeunes qui sont sorti massivement pour acquérir de nouvelles connaissances en matière de montage de projet. C’était, lors de la première journée du festival international pulaaku, ce vendredi 1er novembre 2024 dans la salle du CENASA à Ouagadougou. Des rudiments de la méthodologie de montage de dossiers de projet culturel, ont été décliné aux différents participants.
Comme à l’accoutumé, le festival international pulaaku a toujours gardé la même dynamique en matière de formation des jeunes lors des différentes éditions. Cette année encore, il s’est agi pour les organisateurs d’initier une centaine de jeunes au montage de projet.
D’entrée, le formateur Youssef Ouédraogo a tenu à expliquer aux participants le caractère important de la formation. Il a laissé entendre qu’il est nécessaire pour toute personne qui aspire à monter ou à lancer son futur projet, de se munir d’un certain nombre de connaissance en la matière. « Cette formation vient en quelque sorte apporter les premiers rudiments nécessaires pour les apprenants. Pour faire le montage d’un projet, il faut avoir comme premier élément les idées, ensuite interviendra la méthodologie et la technique. Ce matin j’avais pour objectif d’amener les jeunes à trouver les idées, et une fois élaboré on peut les décliner maintenant en objectif, et en moyen de mise en œuvre. Au regard de l’engouement autour de la formation, je peux dire que les objectifs escomptés sont atteints » a fait savoir monsieur Ouédraogo.
En terme de contenu, il a été présenté aux participants des notions sur la formalisation de l’idée de projet, et la rédaction de dossier de sponsoring, ainsi que les différentes méthodologies de rédaction de projet culturel. L’assistance composée essentiellement d’étudiants et de jeunes aspirants à être entrepreneur, ont prêté une oreille attentive à la narration de Youssef Ouédraogo expert du domaine.
La satisfaction est totale aux seins des bénéficiaires à l’image de Gaoussou Traoré qui entend consolider cet acquis. Pour lui, c’est le lieu aussi de remercier le promoteur du festival Bouraima Barry qui n’a ménagé aucun effort pour rendre ce rêve possible.
Même son de cloche pour Harouna Barry, qui compte utiliser les connaissances de la formation pour mettre en œuvre ses futurs projets.
En marge de la formation, est intervenu l’ouverture de la rue marchande du festival qui va regrouper de nombreux exposants.
Demain samedi 2 novembre, interviendra la cérémonie d’ouverture à 15 heures, suivie d’une soirée culturelle à 19 heures au CENASA.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)