Le Festival International Pulaaku/Renaissance, a ouvert ses portes ce vendredi 27 octobre 2023 dans l’enceinte du CENASA à Ouagadougou. C’est par une formation sur l’Intelligence Artificielle (IA) et une exposition que la journée s’est débutée.
Utiliser le cadre culturel pour contribuer à la lutte contre l’extrémisme violent et pour mieux prôner la coexistence pacifique et le vivre ensemble, telle est l’ambition du Festival International Pulaaku/Renaissance qui a ouvert ses portes ce vendredi dans l’enceinte du CENASA à Ouagadougou.
Au programme pour cette 5e édition de l’évènement, s’est déroulé une formation sur l’Intelligence Artificielle (IA) et une exposition-vente. Ce sont des centaines de jeunes qui sont sortis nombreux pour participer à ce premier rendez-vous du festival avec la formation. Pour le coordonnateur de l’évènement, Boureima Barry, l’idée d’organiser une telle formation dénote d’une volonté à mieux outiller les jeunes sur l’utilisation adéquate des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
« L’intelligence artificielle est au cœur de l’avancée technologique de nos jours. Et grâce à cet outil utilisé convenablement, l’homme peut apprendre à faire beaucoup de chose et c’est ce qui sera vu ce matin par les participants », a-t-il dit. Et au formateur Dian Diallo d’ajouter que l’intelligence artificielle est l’avenir. Selon lui, on ne peut vivre dans un monde en perpétuelle évolution sans nous même évolué.
« A un certain moment il faudrait tout faire pour ne pas être dépassé. Et c’est ce que nous vous montrons ici aujourd’hui. Il sera aussi question, de montrer comment se faire aussi de l’argent grâce à cette prouesse technologique », a déclaré M. Diallo.
Durant plus de 3 heures, c’est des notions basiques de l’utilisation de l’outil et des exemples pratiques d’utilisation qui ont été expliqués aux participants.
De l’infographie à l’édition vidéo et à l’utilisation de la plateforme « Chatgpt », tout a été passé au crible par le formateur.
Au sortir de la formation, ce sont des participants qui se sont dit satisfait du contenu des différents modules. A entendre Benjamin Kaboré, cette formation tombe à point nommer et ces expériences sont à renouveler.
Même son de cloche pour Clémentine Kėïta. « On attendait parler d’intelligence artificielle mais on ne connaissait pas les tenants et les aboutissants de cet outil. Maintenant je peux aussi me servir de ça pour apprendre à faire plusieurs tâches dans mon milieu professionnel », a-t-elle laissé entendre.
Le Festival International Pulaaku/Renaissance, c’est aussi ses stands d’exposition-vente. A l’occasion nous avons pu faire le tour, de quelques boutiques pour voir le savoir-faire des participants à l’exposition. Que ce soit la fabrication du yaourt local avec le petit mil appelé « Gapal » ou les objets d’ornements issu de la culture Peule, tout est disponible au niveau des différents stands.
Au stand de Aissata Barry, nous avons contemplé quelques merveilles d’articles de décoration. Quant à elle, elle affirme que tout est fin prêt et qu’elle n’attend que les clients. De l’avis de madame Adama Dicko/Diallo, vendeuse de Gapal et de produit laitier, c’est une satisfaction pour elle de participer à la présente édition du festival.
« Ici, je commercialise du Gapal saveur vanille, citron, etc., il y a aussi du Gapal séché pour les amateurs. Je voudrais lancer un appel à toute la population de sortir nombreux pour nous soutenir », a-t-elle martelé.
Le festival continu au CENASA et dans la soirée, le public ouagalais aura droit à un concert question de les tenir en haleine.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)