La rencontre musicale internationale des instrumentistes à cordes « la voix de la Kora », a refermé, ce samedi 16 décembre 2023, à Ouagadougou ses portes. C’est l’espace culturel Napam Béogo, qui a accueilli les festivaliers en cette dernière soirée du festival. Etaient au programme, des prestations artistiques, des allocutions et une restitution résidentielle.
Débuté le 14 décembre, c’est le samedi 16 décembre 2023 que le grand rendez-vous des artistes instrumentistes à cordes a tenu sa cérémonie d’apothéose dans l’enceinte de l’espace culturel Napam Beogo.
Dès l’entame de la soirée, c’est la talentueuse artiste Aïda Dao qui a pris langue avec le public sorti nombreux. C’était l’occasion pour l’artiste de montrer toute l’étendue de son talent aux hôtes du jour. Pour elle, ce festival est un cadre pour les artistes de se valoriser davantage. Puis d’ajouter qu’il sera encore intéressant à l’avenir de mettre plus la lumière sur la gente féminine.
Le festival la voix de la Kora, c’est aussi le rendez-vous des partenaires et pour la circonstance le chef de la coopération de l’Union Européenne au Burkina Faso Diégo Escalona Paturel a fait le déplacement. Il s’est agi pour le diplomate de réitérer le soutien de l’UE pour les événements à caractère culturel.
« L’UE finance 186 programmes avec le ministère en charge de la culture. Cette initiative a fait déjà ses preuves et nous tenons à saluer l’engagement des acteurs. Il y a eu des masters class, des concerts et des résidences qui vont aider à renforcer le domaine culturel au Burkina Faso », a-t-il fait savoir.
Comme à l’accoutumée, le festival a fait le carton par la qualité du spectacle qui a été servi au public durant les 3 jours de festivités et de rencontres professionnelles.
L’initiateur du projet par ailleurs membre de l’association « Faso METIS », Abdoulaye Traoré alias Kantala, s’est dit satisfait de la qualité du festival et de l’engouement du public. « A travers ce projet, je voulais que les jeunes jettent un regard sur notre musique africaine et sur l’étendue de nos richesses. La voix de la Kora a été une tribune pour permettre à ces dizaines de musiciens de s’exprimer et de se faire connaitre. Pendant le festival, le public a pu écouter des instruments comme la Kora, le violon traditionnel, et le Kundé, etc. », a-t-il expliqué.
Pour rappel, la 2e édition du festival est cofinancée par le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) et l’Union Européenne dans le cadre du PAIC-GC.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)