La Commune de Zabré abrite depuis le jeudi 11 novembre 2021, la deuxième édition du Festival Leeré. Et au 2e jour de l’événement, ce vendredi 12 novembre, nous avons tenu à recueillir les avis de certains participants.
Les habitants, spectateurs et bien d’autres festivaliers de l’événement, ont visiblement manifesté leur engagement ferme à promouvoir et valoriser la culture Bissa en particulier et celle du Burkina Faso en général. Et au jour 2 du festival que d’aucuns considèrent être un cadre d’échange et de partage festives, la joie et la satisfaction étaient visibles sur le visage des uns et des autres, notamment les organisateurs, participants et exposants. Ce sont là, lesmoments forts de cette 2e journée avant l’entame d’une succession de prestations artistiques.
Mohamed Bancé, commerçant et par ailleurs participant, a rappelé l’importance du festival. De son avis il « contribue énormément à l’amélioration des conditions des vies dans un premier temps pour les commençants qui prennent part à ce événements, mais aussi à l’économie du pays ». Il est dans le rôle des promoteurs selon lui, de multiplier les actions qui riment dans le sens de la culture et les maintenirs dans une parfaite identité culturelle. Alors, le jeune Mohamed Bancé tenu à inviter l’ensemble des acteurs culturels à cultiver l’idée du vivre-ensemble en communauté et à vulgariser la culture Bissa. Il a aussi invité le gouvernement à soutenir les promoteurs afin qu’ils puissent continuer à œuvrer dans ce dynamisme.
Mr Soumaïla Nikiema, également commerçant, fait savoir qu’il loue l’idée de ce projet qui est porteur et rassembleur. Pour lui, le marché n’est pas encore comme il le souhaite; mais il espère que les choses s’améliorent. A l’en croire, il n’a pas encore rencontré des difficultés depuis son arrivée hors-mis l’installation des stands qui tardaient mais cela est déjà réglé. Par ailleur, il félicite les organisateurs pour le travail qu’ils abattent pour le rayonnement de la commune de Zabré.
« C’est ma première fois de prendre part à ce festival et je pense qu’elle est la bienvenue. En effet, le Burkina Faso, traverse une situation sécuritaire très difficile. Sur le plan international, le pays est peint en rouge. Au regard de tout cela, ce festival dont le thème est <<unité et reconciliation nationale », doit se multiplier, ainsi que des actions pour redorer l’image du pays », foi de Bonkoungou Gédéon, réalisateur et participant au festival.
En rappel, au cours de ces 96 heures d’activités, il est aussi prévu une compétition de course cycliste, une émission cocktail qui sera enregistrée ce samedi ainsi que des cours théoriques de musique qui seront dispensées au profit des jeunes. A noter bien-sûr les prestations d’artistes modernes et traditionnels.
André YAMEOGO (stagiaire)
