Débutée le 10 février dernier, le festival rendez-vous chez nous a pris fin dans la nuit du dimanche 17 février 2019 à la place de la femme sise quartier Gounghin. Une 10e édition qui a été marqué par la particularité « éco-responsable ».
Hormis la diffuser les spectacles, former dans le secteur de l’art et consolider le réseau, les organisateurs du festival rendez-vous chez nous se sont engagés à être plus proche des populations . Une telle manifestation qui a pris fin le dimanche 17 février 2019 à Ouagadougou. Pour le directeur artistique, Boniface Kagembega c’est la fin de l’étape de Ouagdougou car le festival va poser ses valises à Boromo et à Bobo Dioulasso par la suite Bamako au Mali et à Conakry en Guinée. En affirmant sa satisfaction de la qualité des spectacles, il a fait savoir l’attention porté par le public à la manifestation à travers une forte mobilisation.
« C’est un bilan satisfaisant pour nous », a lancé le directeur artistique. Il a expliqué que l’on ne peut pas organiser un évènement sans difficultés. Car, a-t-il notifié, le festival attendait des compagnies d’Europe et du Canada dans la mesure où le Burkina Faso fait est marqué zone rouge ou en proie d’attaques terroristes. Autre difficulté caractéristique du « pays des hommes intègres », est la mobilisation des fonds en d’organiser ce festival. Comme défis à relever, a précisé Boniface Kagembega, est la question d’éco-citoyenneté, des sachets plastiques et des ordures. Aux dires du directeur artistique, cette 10e édition s’est soldée à travers la plantation de 300 arbres et le réaménagement des dépotoirs d’ordures et la distribution des poubelles.
Toute initiative qui consiste à donner un exemple à tout organisateur de festivals et aux artistes. A en croire ses propos, il n’y a que 30 mis sous terre dont le système de l’entretien est basé sur le parrainage de chaque plants et la médiation. Une contribution de la somme de 5000 FCFA par arbre et par famille qui porte la responsabilité. Par ailleurs, le premier responsable du festival a déclaré que les questions de stigmatisation ont été prises en compte. « L’aspect ethnique au Burkina Faso telle personne est bissa ou samo ou peul, on le prenait, il y a quelques années comme un jeu de parenté à plaisanterie. Avec ce qui est arrivé à Yirgou , on espère que les artistes vont œuvrer à ce que cela ne se reproduise plus », a déploré Boniface Kagembega. C’est pourquoi, à travers les spectacles, les organisateurs se sont engagés à œuvrer pour un changement de comportement.
Achille ZIGANI