Le samedi 29 février dernier, une équipe de Infos Culture du Faso a baladé ses micros au niveau des stands du festival International Suudu Baaba, afin de recueillir les avis des gerants de maquis, bars restaurants sur l’ambiance qui y prévaut. Si certains déplorent le manque de clientèle, d’autres par contre louent les efforts du comité d’organisation pour son professionnalisme. Lisez-plutôt.
Koala Julienne vendeuse de Barbe à Papa et crème glacé
Nous avons passé le premier jour du festival sans électricité. Du coup nous n’avons pas pu vendre, puisque sans énergie nos appareils ne fonctionnent pas. C’est aujourd’hui vers 14h que nous avons commencé à vendre. Mais, le festival Suudu Baaba est une bonne initiative. C’est un début, nous sommes convaincus que dans les années à venir les choses iront mieux.
Esther Kiemde gérante de maquis
J’arrive à écouler petit à petit mes produits. Je pense que si les organisateurs avaient aménagé l’air du spectacle et l’espace dédit aux maquis dans un même endroit, notre clientèle allait augmenter. Je trouve que nous sommes à l’écart du podium, quand les prestations commencent les maquis se vident. Suudu Baaba est une belle initiative, mais j’espère que les organisateurs mixeront à la prochaine édition les maquis et l’espace des prestations.
Philomaine Dali Restauratrice
Le festival se passe très bien. Le premier jour était nonchalant, mais depuis hier l’engouement est satisfaisant. Je suis satisfaite de ma clientèle. Pour la troisième édition je souhaite que les organisateurs diminuent le prix des stands. C’est mon seul souci.
La responsable du Maquis du Rail (elle a requis l’anonymat)
Nous sommes venus au festival Suudu Baaba pour faire la fête. Tout se passe bien, mais le carême et les difficultés financières font que les festivaliers ne consomment pas trop. Le marché n’est pas alarmant, toutefois nous espérons avoir plus. Dicko Fils est à féliciter, parce qu’il a osé et son audace est entrain de porter ses fruits. C’est la deuxième édition, nous trouvons qu’il y’a de l’amélioration.
Mohamed gérant de maquis
Suudu Baaba est le meilleur des festivals. Il est bien organisé, tous les stands ont une particularité. Vous avez d’abord les stands qui proposent des produits made in Burkina. Un peu plus en arrière se trouvent les stands dédiés au maquis. Ailleurs on ne voit pas ça, tout est confondu. C’est le seul festival au Burkina Faso ou rien n’est confondu. Les partenaires sont d’un côté et les festivaliers d’un autre côté. A mon avis tout est top, il y’a rien à changer, il n’y a rien à ajouter, c’est le meilleur festival qui fait la part belle à la musique Africaine. Le niveau de la clientèle n’est pas mal aussi. L’objectif n’est pas d’avoir beaucoup de clients dans les maquis, mais de s’assurer que les festivaliers vivent des moments uniques en venant sur le site de l’hippodrome de Nonsin
Mohamed Nyampa vendeur d’articles prêt à porter
Ici nous vendons des chemises fait à base de coton. Du Faso Danfani, du Koko Dunda et bien d’autres. Depuis le début, les gens ne cessent de défiler devant notre stand, c’est un bon point pour nous. Le festival est une bonne chose, puisqu’il permet à des personnes de divers horizons de se rencontrer pour échanger.
Sougrinoma Ismaël GANSORE
