La 12e édition du Festival Wed-Bindé continue de captiver les foules, faisant rayonner la culture et l’artisanat de Kaya, la Cité du cuir et des ‘’Kourakoura’’. Après un lancement réussi le jeudi 28 novembre, cette édition du festival s’est intensifiée avec une deuxième journée marquée par une multitude d’activités, de découvertes et d’émotions: La forge, hier aujourd’hui et demain; quand les traditions fécondent les technologies du futur ».
Le vendredi 29 novembre a vu les festivaliers se plonger dans un programme des plus variés. Le site de l’événement a été animé par une série d’activités captivantes, à commencer par la bibliothèque mobile, une belle initiative de l’Association Wakat de Ouagadougou. « Nous souhaitons promouvoir la lecture et l’éducation auprès des jeunes, leur offrir de nouveaux horizons et nourrir leur soif de savoir », a souligné A-Wassa, artiste conteur et membre de l’Association Wakat.
Les visiteurs ont également eu la chance de participer à des visites guidées des célèbres fournaux africains de Kaya et de parcourir la rue marchande vibrante d’enseignes locales, dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Konrad Sawadogo, membre de l’Association Culturelle Passaté, a exprimé sa gratitude : « Nous sommes heureux de voir que les festivaliers comprennent et partagent les mêmes intérêts. Ils se donnent sans réserve pour la réussite de cette édition. »
L’ambiance était également empreinte de musique et de culture. Avant de fouler la scène ce soir-là, l’orchestre de la police nationale a visité les sites emblématiques du festival. Le porte-parole de l’orchestre a confié à Infos Culture du Faso : « Nous repartons avec un enseignement riche. La forge, cette culture ancestrale, est une tradition qu’il ne faut pas abandonner. Nous, les jeunes, devons la perpétuer et la diffuser au-delà de Kaya. »
Du côté des exposants, l’édition de cette année, bien que marquée par un contexte difficile pour le pays, n’a pas manqué de susciter des retours variés. Ilboudo Issouf, un exposant, a souligné la lenteur actuelle du marché et a encouragé les organisateurs à intensifier la communication pour attirer davantage de festivaliers vers les stands lors des prochaines éditions.
De son côté, Sawadogo Wend Waoga, un autre exposant, s’est montré optimiste : « Malgré l’insécurité, nous sommes satisfaits et rendons grâce. Si les organisateurs renforcent la mobilisation, les éditions à venir seront encore plus rentables pour nous. »
La soirée du vendredi 29 novembre a été un véritable feu d’artifice musical avec des performances exceptionnelles de l’Orchestre de la police nationale, ELKA 33, Tifis, la Troupe Naaba Yadga de Bangkiemdé, Konrad, la Troupe Laafi la Boumbou, la Troupe Nongtaba, ainsi que le Masque mystique du Bénin. Les festivaliers ont répondu en masse à l’appel, plongeant le site dans une ambiance euphorique.
Le samedi 30 novembre, dernier, jour du festival, promet de belles surprises avec un programme à couper le souffle. Sur scène, les festivaliers auront droit à des prestations inoubliables de Managré Naaba Kisto Kouimbré, Tamoussi, Dembélé, Bakary, la Troupe Tindbéogo PDI, et bien d’autres artistes talentueux. Il est donc clair que cette édition se clôturera en beauté, dans une explosion de musique, de danse et de culture.
Rendez-vous donc ce samedi 30 novembre pour vivre la dernière soirée de la 12e édition du Festival Wed-Bindé, un événement à ne pas manquer !
Moussa Kaboré (collaborateur)