Ceci est un message du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, à l’occasion de la fête de la musique, célébrée, ce 21 juin 2020. Lisez plutôt ! « Aujourd’hui 21 juin, la communauté mondiale célèbre la fête de la musique.
La présente édition a lieu dans un contexte particulier, marqué par la pandémie de la maladie à Coronavirus qui a entrainé la suspension, si ce n’est l’annulation de certains spectacles et des tournées, le report de sorties discographiques et la fermeture des frontières.
Subséquemment, nos artistes qui, vivent beaucoup plus des représentations que des ventes des disques, ont enregistré d’énormes pertes, dommageables à l’ensemble des acteurs culturels.
Je pense aux managers, aux danseurs, aux producteurs, aux promoteurs de spectacles, aux restaurateurs, aux hôteliers, aux agences de voyages et surtout aux mélomanes. C’est avec un sentiment compassionnel que je pense à chacune et chacun d’eux.
Je dois dire que c’est à ce titre que le fonds d’appui du chef de l’Etat, le plus grand mécène du Burkina Faso, a été pensé et esquissé. Je salue au passage toutes les faîtières qui sont venues en aide à leurs adhérents, tout en concourant au rayonnement de la musique burkinabè.
Je n’oublie pas ceux qui, surpris par l’archange de la mort, sont partis, au rythme du son et au pas de danse, pour l’infini devenir des êtres, la tête encore pleine de projets.
Je formule le vœu qu’ils franchissent le vestibule du Paradis éternel pour y reposer à jamais, non sans intercéder en notre faveur auprès du père céleste par leurs voix, leurs guitares, leurs flutes, leurs harmonicas, leurs tambours, leurs violons, leurs pianos, bref, leurs mélodies.
Quant à nous, chantons, dansons et prions pour la gloire éternelle de nos illustres disparus ; mais aussi, chantons, dansons et vibrons, au rythme de la musique, pour à la fois noyer nos soucis et nous ressourcer.
Toutefois, je voudrais espérer que l’ensemble des festivités, qui éclateront ici et là sur l’ensemble du territoire, observent les mesures de distanciation sociale et d’hygiènes.
Je voudrais aussi espérer que les artistes et tous ceux qui œuvrent dans la chaîne de production mettent leur aura au service de la paix, l’amour, le pardon, la réconciliation nationale pour que le Burkina Faso, notre cher pays, renoue avec sa stabilité légendaire qui remonte à des temps immémoriaux.
Je voudrais réitérer, la main sur le cœur, mon engagement et ma détermination à œuvrer pour le plein épanouissement des acteurs musicaux, sans distinction aucune.
Je reste profondément ouvert au dialogue, convaincu que c’est ensemble que nous porterons la musique burkinabè sur les scènes de nos espérances.
Bonne fête de la musique à Toutes et à Tous ! »
Abdoul Karim SANGO, le Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme