Les organisateurs du Festival International de Danse de Ouagadougou ont ténu un point de presse ce mardi 15 janvier 2019 au Grin des arts vivants pour présenter le projet aux hommes de médias.
C’est la promotrice Irène Tassembedo par ailleurs directrice artistique du festival qui a pris la parole en premier :
« Ça fait 7 ans qu’on se bat, sans sponsors pour tenir ce festival chaque an. De l’extérieur on a l’impression qu’on est tellement riche que ça se passe très bien. Penser ses maux, danser ses mots, en ses moments de questionnement sur l’avenir de notre planète, celui de notre continent, celui de notre pays, en ces moments de désarroi, de souffrance de perte de repère.
Les artistes invités au FIDO s’exprime à travers leur art sur les maux que nous vivons, sur les maux qu’ils pensent à travers leur corps, des mots sur lesquels ils expriment avec leur danse,avec leur mots à eux. Dans notre pays les maux aujourd’hui s’appelle terrorisme mais aussi violence inter ethnique, violence des inégalités sociale et économique de la pauvreté, pour penser ces mots il faut d’abord les concevoir clairement. La danse est un de ses arts qui exprime et soigne en même temps. » Également présent au présidium le Directeur de l’Institut français a tenu à ajouter : « j’ai fait une note au ministre français de la culture hier, qui doit rencontrer son homologue burkinabè et j’ai noté un savoir faire très particulier dans ce pays autour du théâtre et de la danse, c’est une chance de me retrouver ici pour parler de danse. J’encourage les promoteur de ce festival qui est un très grand événement de danse avec qui on travaille depuis longtemps. Vous pouvez compté sur notre soutien.»
Le FIDO 2019 connaitra la participation d’une vingtaine de compagnies venus d’Europe, d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et des caraïbes. Les lieux indiqué sont le CDC, la termitières,au GRIN des arts vivants de Ouagadougou et dans plusieurs lieux de la ville. Parmi la vingtaine de compagnies, 5 compagnies privées traditionnelles de la Semaine Nationale de la Culture seront programmées au FIDO et pris en charge entièrement par le ministère de la culture a laissé fuiter les organisateurs.
Au programme des activités, la cérémonie d’ouverture qui se tiendra le 26 janvier et la clôture le 02 février au GRIN des arts vivants de Ouagadougou. En outre des spectacles de danse, des plateaux découverte, des stages de danse, le village du festival, café concert activité extérieur.
Le budget prévisionnel est de 40 millions, somme qui est très loin d’être recouvert. Irène Tassembedo: «A la fin de ce festival j’espère que les gens repartent chez eux en ayant découvert de multitude de spectacles avec des artistes fabuleux ».
Parfait Fabrice SAWADOGO