02 février 2012 – 02 février 2019. Cela fait sept ans (7ans) jour pour jour que Georges Ouédraogo a rendu l’âme, à la Clinique du cœur.
Après sont concert qu’il avait livré à l’Institut français de Ouagadougou, le 21 janvier 2012, Georges Ouédraogo n’a plus presté sur scène. Il a disparu quelques jours plus tard, le jeudi 02 février suivant. Né en 1947 à Gogo-Komsilga, à une cinquantaine de kilomètres au Sud de Ouagadougou, l’homme a fait rêver plus d’un. Papa Georges, c’est comme ça que les jeunes du show biz l’appelaient affectueusement. Le pays le connaissait sous le surnom de Gandaogo National. » Gandaogo signifie guerrier » en langue nationale mooré. Artiste musicien auteur, compositeur, batteur, arrangeur, et poly instrumentiste, il a eu un début modeste en passant par la Côte d’Ivoire. Son engagement et sa passion pour le domaine l’ont amené à se battre pour franchir les obstacles. Ses efforts ont finit par payer car il était finalement devenue l’ambassadeur de la musique burkinabé en Europe. C’est par lui que la musique burkinabè a commencé à s’exporter, au début des années 70. A cette période, le patrimoine musical du pays était totalement méconnu à l’extérieur.
On dira que c’est un héritage musical à préserver. Une rue de Ouagadougou a été baptisée Gandaogo Georges Ouedraogo. Et le musée de la musique porte son nom. Une façon de lui rendre hommage.
Un artiste ne meurt pas. Il continue de vivre à travers ses oeuvres.
Chers lecteurs, en ce jour qui marque l’anniversaire (07 ans) de sa disparition, nous présentons notre condoléances à la famille éplorée. Repose en paix.
Infos Culture du Faso 2019, Hommage à Papa Georges Ouédraogo.
La rédaction