lun 25 novembre 2024

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INTERVIEW: ”Sougri”, le tout nouveau single de Hamtusin qui révolutionne le slam

Mahamad Sam SANGARÉ à l’état civil, Hamtusin est un jeune artiste-musicien burkinabè qui évolue dans le slam. Journaliste de formation, il allie parfaitement ce métier et sa passion qu’est la musique. Talentueux, perfectionniste et surtout doué dans le jeux des mots axé sur l’homophonie et la polysémie, il essaie de redonner un autre visage au slam burkinabè à travers le calambour. D’ailleurs, le titre de son premier album baptisé « message de mes sages » en dit beaucoup. En préparation pour la sortie de son tout dernier single le samedi 17 octobre prochain, il a fait l’honneur de nous accorder une interview. Lisez plutôt.

Infos Culture du Faso (ICF): Comment êtes-vous arrivé dans la musique ?

Hamtusin (HT): Je suis arrivé dans la musique grâce à la compétition nationale de slam  »Je slam pour la patrie » que j’ai d’ailleurs remporté en 2014. Mais je dirais surtout que c’est grâce à mon premier album que je suis bien rentrer dans le milieu de la musique.

ICF: Vous êtes artiste-musicien slameur, qu’est-ce que le slam selon vous?

HT: Le slam pour moi, c’est l’art de concilier la beauté et le message. C’est-à-dire l’utilité et l’esthétique. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de slameurs, mais malheureusement nombreux sont ceux qui font du discours en lieu et place du slam. La réalité est que lorsque tu n’arrives pas à utiliser des figures de style dans ton texte, ça ne donne plus du slam. Moi personnellement, mon style d’écriture est le calambour. C’est un peu un jeu de mots axé sur l’homophonie.

ICF: Vous êtes également journaliste, comment arrivez-vous à combiner ces deux métiers?

HT: C’est juste une question d’organisation. De toute façon notre génération est amenée à porter plusieurs casquettes en même temps.

ICF: Parlez-nous de votre discographie.

HT: J’ai un album de 8 titres sorti en mai 2019 et baptisé « message de mes sages ». J’ai également un single  »ça tire sous le Sahel » sorti en janvier dernier. Et puis un autre single en cours de sortie.

ICF: Comment se comportent vos œuvres discographiques sur le marché?

HT: Ça va bien par la grâce de Dieu . Avec le premier album on a beaucoup vendu et on a fait plusieurs scènes ici et hors du pays. Pour le second qui vient c’est d’autres objectifs et on va monter le plus haut possible.

ICF: Avez-vous déjà foulé des scènes musicales, lesquelles ?

HT: Bien-sûr, presque tous les festivals au Burkina nous a déjà accueilli. Du festival fête de la musique, à afrobeat en passant par le festival sur le Niger… Il y’a aussi les cérémonies des salons feutrés parce que le slam c’est aussi ça.

ICF: Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face?

HT: Les difficultés c’est presque les mêmes pour tous les artistes burkinabè, c’est le fait que la musique nationale soit très peu diffusée.

ICF: Vous parliez tantôt de la sortie très prochaine d’un single, parlez-nous en ?

HT: Oui effectivement nous sommes entrain de préparer la sortie d’un single baptisé « Sougri ». C’est un tube que j’ai réalisé avec la collaboration artistique de Fush Alpha que vous connaissez bien. Et sur le coup, j’ai essayé de révolutionner le slam en l’amenant dans le style Afrobeat.

ICF: Ce single est-il annonciateur d’un nouvel album?

HT : Tout à fait. D’ailleurs, ce single fait partie de mon deuxième album baptisé <<enfant du soleil>> qui verra bientôt le jour. C’est un mix-tape qui a été enregistré ici même à Ouagadougou, Bobo-dioulasso, ainsi qu’au Mali et en Côte d’Ivoire. Cet album retrace un peu ma vie à moi; les frasques et un peu la vision que j’ai du monde. Le but c’est d’inspirer la jeunesse burkinabè à aller au-delà de ses limites afin d’atteindre le succès tant recherché.

ICF: Votre mot de fin.

HT: Que dire si ce n’est merci. Merci de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer à travers votre plateforme. Et je également à vous féliciter pour le travail abattu au nom de la culture burkinabè.

 

Interview réalisée par Boukari OUÉDRAOGO

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