En prélude à la journée mondiale de marche contre Monsanto/Bayer et l’agochimie, le Collectif Citoyen pour l’Agro Ecologie (CCAE) a rencontré les hommes de médias, ce samedi 15 mai 2021 à Ouagadougou. Lors de cette rencontre, il s’est agi pour les membres du CCAE de manifester leur refus catégorique des Cultures génétiquement modifiées au Burkina Faso.
Manifestement, les membres du Collectif Citoyen pour l’Agro Ecologie ne sont pas passés par quatre chemins pour faire comprendre leur désarroi face aux mauvaises pratiques de Monsanto Bayer/et l’agochimie. Et pour ce faire, c’est l’espace culturel Napambéogo sis au quartier Gounghin de Ouagadougou, qui a servi de tremplin pour la rencontre entre ledit collectif et la presse. Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion pour le collectif d’apporter des explications à son idéologie et de porter une critique acerbe au projet Target malaria. Pour le porte-parole du Collectif, Ali Gouama Tapsoba, il s’agit d’un fallacieux prétexte de combattre le paludisme, et que le Burkina Faso est devenu un laboratoire à ciel ouvert.
Et à en croire Alice Zongo, point focal copagen Burkina inades formation Burkina, l’artemesia ne constitue pas une menace dans le cadre des soins du paludisme. Elle soutient d’ailleurs que le collectif, de par le passé, a fait des visites de terrains et rédigé un mémorandum dans lequel il fait des propositions pour mettre fin aux différentes conséquences dû aux moustiques génétiquement modifiés.
Aussi, le CCAE, a tenu à rester ferme quant à la mobilisation de ses membres et continuera d’ailleurs, de mener des actions citoyennes telles que l’interpellation des décideurs (gouvernement, parlementaires), la mobilisation citoyenne, l’action en justice, le renforcement de la production agroecologique, la préservation des semences paysannes et la diffusion des savoirs locaux contre le paludisme. Le collectif, par la voix de son porte-parole a également invité les journalistes à jouer leurs partitions afin de parvenir à la sensibilisation des populations sur les conséquences des Cultures génétiquement modifiées.
Ousmane OUEDRAOGO (stagiaire)