jeu 25 avril 2024

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Journées culturelles du TAC acte 9 : quelques exposants s’expriment

En marge du neuvième rendez-vous annuel du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) qui se tient en République ivoirienne, une délégation constituée des secteurs publics et privés du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme séjourne actuellement du côté d’Abidjan. Et à quelques heures seulement de l’ouverture officielle du volet exposition, du côté du palais de la culture de Treichville, nous avons été recueillir des avis de quelques exposants.

Fruit de la republique de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, le TAC a été signé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou. Et depuis sa création, les deux pays se sont fixés comme objectifs d’instaurer un cadre permanent de concertation entre les deux pays ; mettre en place un partenariat dynamique pour garantir la stabilité et la prospérité des deux pays ; consolider les relations privilégiées de fraternité et de coopération dans les grands domaines d’intérêt commun notamment culturel et artistique ; stimuler le processus d’intégration sous régionale ; promouvoir le bien-être des peuples burkinabè et ivoirien.

Et c’est pour s’inscrire dans cette dynamique qu’une série d’expositions ivoiro-burkinabè s’ouvrent ce 28 juillet 2021, à l’occasion des journées culturelles du 9è TAC. Du côté burkinabè, les expositions se composent de stands institutionnels qui regroupent entre autres, le Fespaco, le Musée national du Burkina, la Direction de la promotion des industries culturelles et créatives (DPICC), le Centre national de formation en artisanat d’art, l’ONTB, le BBDA, et bien d’autres. Quant aux stands du secteur privé de la culture, ils sont occupés par des faîtières de stylistes et aussi des particuliers.

À entendre KANSIÉ Augustin, conseiller des affaires culturelles au ministère en charge de la Culture, cette initiative au sein du TAC revers une grande importance en ce sens qu’elle permet aux deux pays de montrer toutes leurs potentialités culturelles et touristiques. Pour lui, l’objectif est de faire connaitre la culture burkinabè, vu même que la Côte d’Ivoire regorge une forte communauté burkinabè. Vu sous cet angle, selon ses propos, c’est une opportunité pour cette diaspora, de s’imprégner de sa véritable culture, et des potentialités touristiques de son pays d’origine. Ainsi, dit-il espérer que ses accords perdurent de sorte à continuer à améliorer les relations entre les deux pays.

Et au directeur de la communication et du marketing du musée national du Burkina, Sabari Christian Dao, de continuer en disant en ces termes. « Déjà, ce que nous avons eu comme accueil de la part de nos frères ivoiriens, on ne peut qu’être satisfaits. Aussi, les stands étaient prêts pour nous et beaucoup de démarches ont également été effectuées avant notre arrivée. Et le musée est venu prendre part de façon active à ce TAC. Le 1er produit d’un musée, c’est l’exposition; et nous avons effectué le déplacement avec un échantillon de pièces muséales qui expriment des valeurs communes des deux pays. Nous pouvons donc intitulé notre exposition comme suit : <<RCI/Burkina, des valeurs en partage>> », a-t-il fait savoir.

Autre intervention, c’est celle de Baguibié Bado, directeur du centre national de formation en artisanat d’art B. J. Ouédraogo (ex CNAA). À l’en croire, ladite structure est un centre de formation et de production d’œuvres d’arts et d’artisanat. Et ces journées culturelles sont un canal adéquat pour présenter les produits du centre, notamment ceux issus de la sculpture en bronze et en bois, des parures, des batiks, la peinture, et beaucoup d’autres œuvres. « C’est un cadre de promotion, et déjà, nous sentons l’engouement et l’intérêt à un jour de l’ouverture officielle », foi de Monsieur Bado.

Madame Fatimata Ki de l’Union des professionnels du textile, de l’habillement et du coton (UPROTEX-HAC), quant à elle n’a pas tari d’éloges pour ces journées. De ses dires, ces journées permettront aux professionnels de montrer leurs savoir-faire et créativités. Pour sa part, elle a fait savoir que l’UPROTEX-HAC regroupe les couturiers, stylistes, teinturiers, tisseuses, foi de quoi ils sont venus exposer leur savoir-faire, à savoir du Faso-danfani, des tenues cousus. Pour elle, le plus important est de faire connaitre l’Union à travers cette initiative du TAC.

Parfait Fabrice SAWADOGO envoyé spécial à Abidjan 

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