La toute première édition du festival << koudougou Danfani Day’s>> s’est déroulée du 25 au 27 février 2021 au palais Issouka dans la cité du cavalier rouge. À cet effet, une équipe de « Infos culture du Faso » est allée à la rencontre de la promotrice du dit festival, Madame Yameogo Nanema Élisabeth. Échanges au cours desquels elle s’est confiée sur le bilan et les perspectives de cette présente édition.
Selon la promotrice, Madame Yameogo Nanema Élisabeth, cet événement dans ses multiformes, a été mis en place pour valoriser le coton burkinabè dans toute sa dimension, valoriser le Faso Danfani à travers bien évidemment nos valeureuses tisseuses. Pour elle, le Burkina Faso se veut un cadre de rapprochement de ses filles et fils dans leur domaine de tisseur pour mieux valoriser le pagne traditionnel (Faso Danfani). « nous avons mis ce festival en place pour rapprocher toutes les femmes tisseuses afin de mettre en exergue la valeur de nos pagnes tissés à travers nos stylistes et bien d’autres »,a t-elle expliqué.
Notons que malgré les difficultés rencontrées, cette première édition a vu une forte mobilisation. Et à en croire la promotrice, il y’a eu la mise en place d’une formation en tissage, en teinture, une conférence sur le coton, des défilés de mode en tenues traditionnelles comme le Faso Danfani, et le concours de slam pour tous les amoureux de la parole.
La Nationaliser oui, a signifié madame Yameogo Nanema Élisabeth, la promotrice à propos de son initiative. « Nous pensons nationaliser ce festival, et pourquoi pas l’Internationaliser ». Pour elle, ce festival à Koudougou vise également à mettre en valeur l’usine de coton qui réside à koudougou.
Par ailleurs, elle a profité de cette occasion d’échange pour traduire toute sa reconnaissance à toutes les autorités pour leur touche à la réussite de cette première édition. De ce fait, elle s’est exprimée en ses termes: « nous disons merci à toutes nos autorités, plus particulièrement au ministre du commerce qui n’a pas hésité à patronner cette activité. Grandement merci au roi d’issouka de nous avoir permis d’accéder à ce lieu, mais aussi pour ses sages conseils à notre endroit. Merci également à nos partenaires pour l’accompagnement ».
Elle a d’ailleurs exhorté toute la population de la cité du cavalier rouge, particulièrement à la jeunesse, à prendre part au prochaines éditions de ce festival car il constitue un cadre de formation utile à leur avenir, l’avenir de la nation. Ses remerciement vont également à l’endroit de toute l’équipe « Infos Culture du Faso » pour l’intérêt porté à ce festival. « Nous disons merci à ce média pour son accompagnement durant cette première édition. Nous espérons travailler ensemble dans nos prochaines éditions », a-t-elle conclu.
Yameogo Seyni (correspondant)