Le Burkina Faso longtemps considéré comme un havre de paix a été le fruit d’une longue et efficace collaboration entre les soixantaines d’ethnies culturelles qui y vivent.
En effet, à l’intérieur de chaque ethnie subsiste une langue bien déterminée, une vision et une coutume commune à tous. Mais la singularité entre ces ethnies possède des convergences qui peuvent résider dans la localité partagé, la ressemblance des dialectes, les échanges commerciaux, une histoire commune etc. Ces faits constituent un point essentiel dans cette richesse culturelle.
Cette parenté à plaisanterie s’impose comme une construction des sociétés permettant de vivre en bonne intelligence.
Ainsi, il y’a désormais une cohésion, un échange et une assistance mutuelle.
Elle a été et reste un moyen de régulation de tensions sociales et de divertissements car il y’a un aspect ludique à travers des insultes sans représailles.
Les mésententes et les litiges destructrices sont transformés en guerres verbales et gestuelles et on a une entente amiable lors des accidents. Par exemple l’ethnie Bobo qui pratique comme activité principale l’agriculture, voit constamment leurs champs et une partie de leurs plantation détruit par le bétail des Peulh, une autre ethnie qui pratique comme activité principale l’élevage. La parenté à plaisanterie entre eux fut la solution lors de ces genres de mésententes pouvant aboutir à de réelles conflits.
Parmi les ethnies parentées à plaisanterie, nous avons:
-Les Mossis et les Samos
-Les Bobos et les Peulhs
– Les Senoufos et les Dafings
-Les Toussians et les Goins etc.
Abdoulaye COULIBALY (stagiaire).