sam 20 avril 2024

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La Fondation « Garba du Faso » vole au secours de ses fidèles collaboratrices de Ouaga et de Bobo, en ces temps de corona virus !

La Fondation Garba du Faso – entreprise intervenant dans l’évènementiel – a tendu un bâton de samaritain, à une vingtaine de ses exposantes, dans cette matinée du 24 avril 2020 à Ouagadougou. Cette initiative a été réalisée dans un élan de solidarité, en guise d’accompagnement de ces braves femmes, qui traversent cette période difficile, marquée par la maladie à coronavirus, qui endeuille le monde et immobilise quasiment l’économie. Notre équipe y était sur place.

Face à la crise sanitaire dans laquelle le pays est plongé, entrainant une suspension de toutes sortes d’activités à effet de masse, les organisateurs du festival gastronomique, Garba du Faso, reste pleinement conscients des difficultés rencontrées par leur collaboratrices.

C’est pourquoi, selon Olivier Bamouni, Commissaire Général du festival : « Nous avons décidé de ne pas rester en marge en apportant notre soutien aux exposantes qui nous accompagnent depuis cinq (05) ans ». C’est donc environ une vingtaine de femmes, venues de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, qui ont reçu, des mains du co-fondateur de Garba du Faso, des sacs de riz, des savons, des paquets de sucre, de l’huile, du gel, etc. A l’issue de la remise des dons, la joie et la fierté se lisaient aisément sur le visage de ces nombreuses exposantes.

L’une d’entre elles, du nom de Adja Mariam, a clairement manifesté sa
gratitude aux organisateurs de Garba du Faso, en ces termes : « Je ne sais que dire. Nous sommes très contents de vous. Que Dieu vous donne longue vie dans cette activité afin que nous aussi, nous puissions toujours gagner. » Toutefois, certaines exposantes qui n’ont pas reçu des dons, ont crié à l’injustice. En effet, celles-ci ont estimé que leur fidélité et engagement en faveur du Garba Faso, devaient, somme toute, leur être reconnus dans le partage de dons. Par ailleurs, elles ont invité l’entreprise à rectifier le tir !

Face à leurs griefs, Olivier Bamouni, en toute courtoisie, a rappelé les critères sur lesquels son équipe et lui, se sont fondés pour faire ces dons : « Nous n’avons pris en compte que les femmes qui sont fidèles à la structure depuis cinq (05) ans, celles qui sont toujours là dans les bons, comme dans les mauvais moments. Nous sommes allés sur cette base vu qu’il n’y a plus d’activités et la structure ne saurait aller au-delà de ses moyens. ». Il a précisé que cette remise n’est que symbolique et que la structure envisage d’autres aides d’envergure, si les choses s’améliorent dans les périodes à venir.

L’esprit de la compréhension a vite fait place aux jérémiades à l’issue des éclaircissements apportés par le commissaire général. C’est ainsi que la cérémonie, qui a débuté dans la sobriété et le respect des mesures-barrières, s’est terminée dans une très bonne ambiance.

Kayadan Alain Gounabou (Stagiaire)

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