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Lancement officiel de In Out Dance acte 8: les promoteurs culturels béninois étaient de la partie

Le lancement officiel du festival In Out Dance est intervenu le samedi 6 février 2021, au village artisanal du festival. Au titre des invités pour l’occasion, Jean Dagnon Bassou, alias Dah Mahi, tradipraticien, propriétaire et promoteur culturel qui a voulu accorder un entretien à l’équipe de infos culture du Faso présente au festival sur le vodou Béninois.

Dès l’entame de ses propos, Jean Dagnon Bassou a tenu à exprimer sa satisfaction ainsi que celle de son staff à Aguibou Bougôbali Sanou et son équipe pour la réussite du festival. Par ailleurs, il se dit très fier de la ville de Bobo-Dioulasso, car pour lui, c’est une ville qui aime et respecte sa culture. Pour lui, s’il est là, c’est sur invitation d’Aly Konaté, Co parrain de la 8ème édition du festival. A en croire ses propos, le vodou fait des miracles. « Les gens qui disent que le vodou n’est pas bon, ce sont eux-mêmes qui sont mauvais. Imaginez quelqu’un qui prend un engagement chez le pasteur ou chez le marabout ou encore chez le vodou, et après satisfaction, il n’honore pas ses engagements, laquelle de ces personnes est mauvaise » s’interroge-t-elle.

Il souligne que celui qui croit au vodou et lui demande des faveurs, ses désirs seront réalisés. Pour lui, le vodou est une création de Dieu autant que la religion chrétienne, la religion musulmane ou l’animisme. Ici au Bénin, raconte Jean Dagnon Bassou « nous adorons le vodou, parce que c’est notre source, notre origine. Le 10 janvier de chaque année est férié pour rendre hommage au vodou. A cette date, tous les Béninois, où qu’ils soient savent qu’ils viennent d’un pays et qu’il faut honorer quelque chose ». Cependant, il met en garde ceux qui vont oublier d’honorer le vodou le 10 janvier de chaque année, qu’ils sont perdus.

Il rappelle qu’un enfant ne part pas à l’étranger. Celui qui a pu traverser les frontières pour arriver dans un autre pays, mérite d’être respecté. Il indique que le vodou peut se transmettre de génération à génération et de père en fils. Il regrette que l’être humain sur terre se trahi soi-même, sinon le vodou est une création de Dieu qu’il faut adorer. Il signifie qu’au Bénin, il a un salaire de 600 milles francs CFA payé par des pasteurs, qui se font remplir les églises grâce au pouvoir du vodou. Ainsi, il a rappelé à tous que le meilleur Dieu de l’être humain sont ses géniteurs, d’où il ne faut jamais les renier.

Lass Diarra correspondant à Bobo

Parfait Fabrice SAWADOGO 

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