L’icône de la musique protestante burkinabé, Madame Rose Bationo, lors d’une conférence de presse tenue le samedi 01 février 2020, a présenté aux hommes de médias, son nouveau single titré, «Le Dieu en qui je crois, qui est-il?». Selon elle, face aux multitudes de maux qui handicapent le bien vivre au Burkina et ailleurs, la solution n’est autre que l’adoration de l’unique Dieu, celui en qui elle croit, «Jesus Christ».
Madame Rose Bationo n’est plus a présenté aux mélomanes burkinabé qui adorent la musique protestante, à ceux là qui loue et croit au seigneur Jesus Christ un nouveau single baptisé «Le Dieu en qui je crois, qui est-il» ? Ce nouveau single qui vient de paraître avec l’accompagnement de son arrangeur ivoirien, vient compléter la collection musicale de l’artiste, qui avec l’inspiration de Dieu, sort des titres en admiration et en adoration au seigneur. C’est dire qu’elle fait parti de ce qui ont donné une coloration musicale à l’univers musical burkinabé.
Sous l’inspiration du saint esprit en 2003, elle entre en studio et parvint à sortir en 2005 son tout premier album « Kere Yesu », un album de 10 titres qui va la révéler dans la sphère musicale du Burkina Faso. Très vite, les sollicitations vint s’enchaîner. A titre illustratif, elle entame un tournée dans l’intérieur du pays juste après la dédicace de son album. S’en suivront des prestations au Aloïs des congrès de Lomé, sur invitation du pasteur Abitor Makafui, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Cet opus, d’un énorme succès, lui a valu une nomination au Kunde D’Or 2006, dans la catégorie « meilleure artiste religieuse ».
Et comme l’appétit vient en mangeant, cette domestique du Christ, revient au devant de la scène avec son deuxième album baptisé « Wouyo Zene », qu’elle va dédier au seigneur le 14 décembre 2008 à la maison du peuple de Ouagadougou en présence du Chantre Konfé Fontaly de la Côte d’Ivoire, et le pasteur Abitor Makafui du Togo. Avec cet album, elle remporte le 3ème prix au «Clip D’Or» de la télévision nationale du Burkina en décembre de la même année, et le Kunde de la meilleure artiste religieuse un an plus tard.
Toujours dans la même dynamique, la Chantre de l’éternel, de renommé nationale et internationale signe un troisième album intitulé «Songo», qui va une fois de plus, confirmer la grâce du seigneur dans son ministère. Tout comme le précédent, cet troisième produit de l’artiste lui a permis de s’adjuger le Kunde de la meilleure artiste religieuse en 2016. Pour cette œuvre, le seigneur permit une reconnaissance du corps du Christ à travers une attestation de reconnaissance reçue en 2018 au festival de de la musique chrétienne et le «Yilsomyan» du meilleur artiste féminin en décembre 2019.
À côté d’une carrière musicale bien remplie, Madame Bationo, s’investit dans son église locale, comme pour dire, que la charité bien ordonnée commence chez soi même. Elle est la responsable du département de la louange et l’adoration de la communauté évangélique, là-bas comme ailleurs, elle œuvre dans le soutient aux missionnaires en terre de mission à travers sa structure, le fonds d’assistance missionnaire en Afrique (FAMA). Elle est aussi, la promotrice du Festival International de la Musique et de la Solidarité Chrétienne de Ouagadougou (FIMSCO), qui regroupe des chantres venant du Togo, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Bénin.
L’artiste Rose Bationo, qui nous a fait la présentation de son single «Le Dieu en qui je crois, qui est-il?», est mariée à Monsieur Eugène Bationo, celui là même qui constitue son ombre, voire son indéfectible soutien. Elle est mère de six (06) enfants et grande mère de trois petits enfants.
Parfait Fabrice SAWADOGO