Du 22 au 23 novembre 2024, aura lieu « Les grandes nuits du conte », un événement majeur qui fait la promotion des valeurs culturelles burkinabè. Ce vendredi 22 novembre 2024, est intervenue dans la cour du Musée national à Ouagadougou, la cérémonie de lancement de la 6e édition de l’événement artistique.
« Forger la culture pour cultiver la paix », c’est sous ce signe que se tiendra du 22 au 23 novembre 2024, « Les grandes nuits du conte » à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture est intervenue, ce vendredi 22 novembre 2024, dans l’enceinte du Musée national en présence d’autorités coutumières, religieuses, administratives et diplomatiques.
L’objectif d’une telle initiative, a rappelé le fondateur des grandes nuits du conte, Kientega Pingdéwendé Gérard plus connu sous les initiales de son nom « KPG », vise à promouvoir les valeurs culturelles et le vivre ensemble par les arts du récit. « La particularité de cette édition réside dans le fait qu’on a ouvert l’événement aux autres langues dont le mooré et l’anglais. Il a été décidé d’inclure le mooré, parce que le chef de l’Etat et le Mogho Naaba nous ont demandé de faire la promotion de nos langues nationales. Il y a eu également des ateliers qu’on a initiés à l’endroit des enfants dans les écoles, afin de leur permettre de se reconnecter avec leur histoire. En plus de ses activités, une formation sur l’ancrage a été donnée pour permettre aux jeunes, de savoir d’où ils viennent », a fait savoir KPG.
Puis d’ajouter, qu’en cette soirée, quelques objets du musée ont été présentés à l’auditoire pour susciter en eux l’amour de leur histoire et de leur origine.
La soirée a répondu à toutes les attentes du public, à savoir que les conteurs ont su décliner leur spectacle avec brio. C’est entre histoires comiques et pédagogiques que les artistes du récit ont déclinés des messages de conscientisation.
A écouter le représentant du ministre d’Etat en charge de la Culture, Pazouknam Ouédraogo, cette initiative est noble de par son caractère éducatif. Pour lui, il est plus que nécessaire d’accompagner ses acteurs culturels qui font montre de résilience, et qui montrent que le Burkina Faso est toujours débout.
Selon le conteur, Ali Ouédraogo dit « l’architecte de la pensée », toute résolution de problème passe par la parole. Ça été un plaisir pour moi de participer à ce projet et d’apporter ma touche », s’est-il réjoui.
Un défilé de mode à contribuer à donner davantage de l’éclat à la cérémonie. L’apothéose, « la grande nuit du feu », interviendra dans le palais royal du Samandin Naa Kansanga ministre du Mogho Naaba.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)