Le Bureau Burkinabé des Droits d’Auteurs (BBDA) était face aux hommes de médias ce mercredi 27 novembre pour leur apporter la bonne nouvelle. En substance il s’agissait de porter à la connaissance des journalistes les modalités d’adhésion et de déclaration de leur production qui seront soumis à des droits à partir de Août 2020.
Ce nouveau droit permettra aux journalistes, éditeurs et agences de presse d’avoir une rémunération au près du BBDA. Pour ce faire le BBDA s’appuie sur la loi N°032-99/AN portant protection de la propriété littéraire et artistique ainsi que les règles professionnelles de la Fédération Internationale des Organismes gérant des droits de reproduction par reprographie (IFRRO). « La reproduction relève d’un droit exclusif, c’est à dire d’un monopole qui appartient à la personne qui a crée une oeuvre littéraire. Les analyses et les commentaires sont des créations de l’esprit. » a laisser entendre Madame FORGO.
Pour cette rencontre sous forme d’atelier, quatre communications ont été donné à suivre aux journalistes. Une communication sur « les généralités du droit d’auteur et des droits voisins », livré par Monsieur Kohaoun Lanssa Moïse. La deuxième communication donnée par Madame Forgo Chantal a porté sur « la gestion collective des droits de reproduction par reprographie », la troisième communication sur le « processus d’adhésion et de déclaration des oeuvres » que Madame Traoré/Sou Célestine a dispensé et la dernière communication livré par Madame Somé/Zongo Delphine portait sur « la répartition des droits de reproduction par reprographie ».
Pour le premier responsable du BBDA, Walib Bara :« Le BBDA peut sereinement envisager une gestion des droits de reproduction par reprographie au profit des journalistes ». Les journalistes et éditeurs selon un quota bien défini bénéficier de façons transparente des droits qui leur reviennent.
La Rédaction