L’univers de la littérature burkinabè s’est agrandi davantage, ce jeudi 17 octobre 2024. Le nouvel ouvrage de Sylvain Thiombiano intitulé « Peut mieux faire », a été dévoilé dans l’enceinte de la direction générale de la coopération à Ouagadougou. C’est un essai littéraire de 258 pages, qui jette les bases d’une profonde réflexion des défis qui entravent le développement du Burkina Faso, et propose des pistes de solutions.
L’exploration des causes du sous-développement, la mauvaise politique, la mauvaise gouvernance et l’incivisme, voici quelques maux de notre société qu’énumère Sylvain Thiombiano dans son nouvel essai littéraire « Peut mieux faire ». La dédicace de l’ouvrage est intervenue, ce jeudi 17 octobre 2024 à la direction générale de la coopération à Ouagadougou.
« Peut mieux faire », au-delà d’être un diagnostic, propose des pistes de solutions pour un avenir meilleur et profitable à tous dans un monde planétaire. L’auteur aborde les thématiques liées au développement, aux sciences politiques, économiques et la recherche. « Avec cet ouvrage, c’est une direction que je voudrais donner pour davantage impacter le développement de mon pays. Il s’agira d’interpeller les consciences, de se dire que tout est possible et que tout le monde peut jouer sa partition pour l’essor du Burkina Faso. Le titre de mon livre est une invite à mieux repenser nos différents projets de développement, et à mettre fin à l’inconsidération » a martelé Sylvain Thiombiano.
Puis de poursuivre, en disant que l’ouvrage énumère chronologiquement, les facteurs annihilant la volonté des populations à la croissance et à la jouissance des fruits de cette croissance. C’est en 12 chapitres savamment rédigés, que cet architecte urbaniste par ailleurs président du conseil de l’ordre des architectes du Burkina de 2003 à 2008, apporte ses idées sur des notions comme, la culture de la rationalité, de changement de paradigmes, et de développement endogène.
Le co-parrain de cette dédicace et directeur de cabinet au Conseil supérieur de la communication, Fousséni Kindo, salue le savoir-faire de l’auteur. « Cet ouvrage est comme une boussole qui nous guidera vers un Burkina meilleur. Certes, il pointe du doigt les erreurs du passé, mais in fine il nous offre les clés pour bâtir un avenir meilleur dans notre pays » a-t-il réagi.
La cérémonie a connu son épilogue, par des dédicaces symboliques du livre et des questions et témoignages. En rappel, cette cérémonie a été accompagnée par la Société des Auteurs, des Gens de l’Ecrit et des Savoirs (SAGES).
L’œuvre est disponible pour la somme de 26 euros soit environ 17.000 francs CFA.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)