Le Ministre de la Culture des Arts et du Tourisme du Burkina a initié vendredi 28 février 2020, une rencontre d’échanges et de réflexions avec les couches et les acteurs culturels de la cité du cavalier rouge (Koudougou) sur « le rôle de la culture dans la prévention, la lutte contre l’extrémisme violent et la promotion de la cohésion sociale au Burkina Faso ».
Face à la multitude des attaques terroristes dont est victime le Burkina Faso, de nombreuses réflexions ont été initiées en vue de rechercher des solutions palliatives à ce fléau. Selon le Ministre en charge de la culture burkinabè, Abdoul Karim Sango, le cadre d’échanges réfléchit et engagé depuis deux (2) ans, va permettre d’apporter une réponse à la question de l’identité, de l’histoire des burkinabè. « Sommes-nous toujours des burkinabè? Est-ce que nous continuons d’être des burkinabè? », s’est interrogé le ministre Sango.
Pour lui, dire que le pays des hommes intègres est à la croisée des chemins aujourd’hui, ce n’est pas décrire la véritable réalité que traverse la nation. De son avis, face au contexte sécuritaire délétère que traverse le pays, la culture avec ses valeurs positives, peut non seulement résoudre un tant soit peu les difficultés sécuritaires, mais au mieux envisager l’avenir avec plus de sérénité.
Cest pourquoi il estime que chaque burkinabè est la solution où le problème du terrorisme. Le Ministre Sango, a par ailleurs exhorté les filles et les fils de la localité, à cultiver la tolérance, la solidarité et à promouvoir la cohésion sociale, boucliers aux forces du mal.
Pour sa part, le représentant du Maire de la ville de Koudougou, Norbert Nana, qui a exprimé toute sa reconnaissance à l’endroit du Ministre en charge de la Culture burkinabè, a loué cette brillante idée qui est d’autant plus nécessaire et indispensable dans la recherche des perspectives face à l’avancée significative du terroriste. A en croire M. Nana, face à cette situation sécuritaire difficile, mettant à rude épreuve les valeurs fondamentales de solidarité et de cohésion sociale, les valeurs culturelles peuvent contribuer à promouvoir la paix et le vivre ensemble.
Il a de ce fait invité toutes les filles et fils du boulkiemdé à s’engager en travaillant avec les services déconcentrés de la culture pour la réussite de cette belle initiative, car pour lui, avec la promotion des valeurs culturelles, le Burkina Faso sortira fort et victorieux de cette guerre asymétrique qui a été imposée par les forces du mal. Notons que le Colloque national sur la prévention, la lutte contre l’extrémisme violent et la promotion de la cohésion sociale au Burkina Faso, est une volonté du Ministère en charge de la culture en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Il a été initié les 05 et 06 novembre 2018 à Dori
Aboubacar Dipama
