Les habitants de Tampouy à Ouagadougou, ont eu le plaisir de s’exprimer pleinement à l’art plastique. C’était ce vendredi 8 octobre 2021 du côté du rond-point de la jeunesse de Tampouy, à l’occasion du jour 5 du festival des arts plastiques »Ma ville en peinture ».
La promotion de l’art plastique continue de gagner du terrain au sein de la ville de Ouagadougou à un le projet « Ma ville en peinture ». En effet, ce festival de peinture qui sillonnent les grands artères de la ville de Ouagadougou depuis maintenant plusieurs jours, a posé ses valises ce 8 octobre 2021 du côté du côté du rond-point de la jeunesse de Tampouy. Et ce qu’on pourrait retenir de ce jour 5 du festival, c’est la forte mobilisation des habitants de ce quartier populaire, du côté de l’ambassadeur de la place, l’animateur Daouda Sané.
En effet, l’initiatrice Adjaratou Ouédraogo, a fait de ce jour 5, une preuve de solidarité et de cohésion sociale. Nombreux sont ceux qui ont cru sans réserve au projet de »Ma ville en peinture ». Et c’est avec plaisir et motivation que des amoureux de l’art ont pris part à ce grand rendez-vous pour témoigner leur attachement au projet. Toute chose qui n’a fait procurer de la satisfaction de l’ambassadeur. Pour lui, chaque jour qui passe, le projet trouve toujours son sens d’exister, celui de approcher ses populations aux arts plastiques, en particulier la peinture.
Et comme à l’accoutumée, des témoignages ont laissé encore voir les points clés du projet. L’artiste musicien Kambouélé Harouna alias Queris B s’est exprimé en ces termes. »J’ai adhéré le mouvement parce que ça m’a franchement plu. En général, j’apprécie énormément l’art, c’est d’ailleurs pourquoi je fais de la musique. << Ma ville en peinture>>, est une initiative à saluer. De là, j’adresse un message de paix et de développement à notre pays ».
Pour Philippe Diendéré, responsable du groupe Contexte, << Ma ville en peinture>>, c’est un projet extraordinaire auquel on aurait pu réfléchir depuis longtemps. « Que chaque année, on puisse avoir l’occasion de permettre à toutes les couches sociales de venir desiner quelques chose qui vienne de leur esprit ; de s’exprimer mieux, d’apprendre puis comprendre l’art plastique. L’appel que je voudrais laisser, c’est ce que j’ai griffonné sur ma toile, un bouclier, pour dire que chaque Burkinabè doit être un bouclier pour les autres dans la circonstance d’insécurité que nous connaissons », a-t-il fait savoir.
Même son de cloche pour Prosper Guidem, alias empereur Demgui. Il rend de ce fait, un vibrant hommage à la population de »Yirgou » qui à connu et subi des atrocités du mal. À travers sa toile, il annonce l’avenir d’un monde merveilleux pour le Burkina Faso. »Ma ville en peinture » reste et demeure le cadre par excellence pour traduire ses pensées, et ses émotions. L’art plastique Vient combler un vide en soit. Soutenir ce projet, c’est soutenir la culture burkinabè, dira Daouda Sané, ambassadeur dudit rond-point. L’espace culturel Jean Pierre Guingané accueillie le dernier rendez-vous du projet ce samedi 9 octobre 2021.
André YAMEOGO (stagiaire)