Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a eu un tête à tête avec les anciens ministres de la Communication, de la culture, des Arts et du tourisme ce mardi 29 novembre 2022. L’objectif a été de bénéficier de leurs expériences afin de s’adapter aux réalités du pays.
C’est en vue de bénéficier véritablement de leurs expériences dans le domaine que le ministre de la Communication, de la culture des arts et du tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo a initié cette rencontre. «Je pense que les acquis d’aujourd’hui du ministère de la communication des arts et du tourisme, sont ceux des anciens ministres. Et donc, pour pouvoir éclairer le chemin sur lequel nous allons marcher, nous aurons besoin de leurs éclairages, de leurs avis, de leurs conseils mais aussi de leurs critiques», a-t-il expliqué.
Convaincu qu’il était nécessaire de s’unir pour relever le défi, au sortir de cette audience, Jean Emmanuel Ouédraogo s’est dit satisfait des échanges. «Cela est nécessaire parce que nous sommes dans un contexte de guerre. Tout est urgent, mais il faut prendre le temps de la réflexion en terme de communication, de culture, pour véritablement être au diapason des enjeux du moment. Et pour ce faire, nous avons besoin des anciens ministres qui, chacun a véritablement apporté à un moment donné de la marche du département son expérience, pour pouvoir nous permettre aujourd’hui de profiter des acquis que nous avons», a ajouté le ministre.
Selon Théophile Balima le représentant des ex ministres, la nouvelle a été accueillie avec vive émotion. «Nous avons hautement apprécié cette initiative et nous nous sommes mis entièrement à sa disposition pour éventuellement lui apporter des suggestions et des conseils», soutient-il. Selon lui, plusieurs sujets ont été abordés pour cadrer le domaine avec les réalités du pays. Parmi ces sujets, la question de la régulation de la presse et de la dimension culturelle y figuraient. «Il y a les questions de régulation de l’espace médiatique. C’est indispensable dans une démocratie que les médias soient régulés. Pas forcément dit dans le sens de contrôler, mais qu’ils soient régulés.(…) Il y a aussi la dimension culturelle.(…) La culture est une ressource indispensable à la mise en œuvre d’une communication de rassemblement. Tous ces points sont des aspects que nous avons abordés avec beaucoup d’engagements», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le porte-parole a témoigné de la disponibilité de ses camarades et lui pour accompagner le ministre et son équipe dans leur démarche. «Chacun d’entre nous se met à la disposition de monsieur le ministre et à la disposition de son équipe pour apporter sa contribution» a-t-il conclu. Pour Théophile Balima, la meilleure façon de gouverner en souverain, c’est en écoutant les uns et les autres et en faisant une bonne synthèse pour entreprendre des actions qui soient durables.
Joël THIOMBIANO