À l’occasion de sa participation au FESPACO 2025 avec son documentaire « L’Homme qui plante les baobabs », Michel K. Zongo continue de marquer le cinéma africain par son engagement. À travers ses films, il utilise le pouvoir du cinéma documentaire pour aborder des thématiques cruciales telles que l’environnement, les réalités sociales et les enjeux de développement en Afrique. Reconnus tant sur le plan national qu’international, ses travaux apportent une réflexion profonde sur les transformations nécessaires pour un avenir plus équitable.
Michel K. Zongo est un réalisateur, cadreur, scénariste, directeur de la photographie et producteur burkinabè. Né le 11 juin 1974 à Koudougou, il a forgé son parcours dans le monde du cinéma à travers une formation spécialisée et des expériences professionnelles variées. Après des études en prise de vue au Centre National de la Cinématographie du Burkina Faso (CNC), il a complété sa formation par un stage de premier assistant opérateur à la société de production Cinédoc Films en France.
Il a également participé à un programme de formation de réalisateur au Festival de Cannes. Son engagement dans le cinéma a débuté au sein de l’association Cinomade, où il a été responsable du Cinéma-Débat Interactif de 2003 à 2008, visant à sensibiliser le public à travers des outils visuels et cinématographiques. Il a ensuite accumulé de nombreuses expériences en tant que cadreur et assistant réalisateur, notamment avec des documentaires tels que ceux de Christian Lelong. Par la suite, il s’est illustré comme réalisateur en écrivant et en produisant plusieurs films qui explorent les réalités sociales et environnementales de l’Afrique.
Parmi ses œuvres marquantes, on retrouve « Sibi, l’âme du violon » (2011), un documentaire de 26 minutes, qui a remporté une mention spéciale du jury au FESPACO. Suivi par « Ti Tiimou (Nos sols) » (2009), un documentaire récompensé par plusieurs prix, dont celui du Meilleur Documentaire Africain. En 2011, il produit également « Espoir-Voyage », un long-métrage documentaire qui met en lumière les parcours de migrants, en coproduction avec Cinédoc Films. Ses autres productions, telles que « La sirène de Faso Fani » (2014) et « Pas d’or pour Kalsaka » (2019), continuent de témoigner de son engagement en faveur de la narration des réalités africaines. Michel K. Zongo ne se contente pas d’être un simple réalisateur ; il est également producteur et soutient d’autres auteurs africains, contribuant à l’émergence de nouvelles voix. Il est membre de l’Académie des Oscars depuis 2020, une reconnaissance de son influence et de son rôle crucial dans le cinéma international.
Filmographie :
2024 : L’Homme qui plante les baobabs, documentaire, 73 min, en compétition au FESPACO 2025.
2019 : Pas d’or pour Kalsaka, documentaire, 80 min, DCP. Production : Diam Production (Burkina Faso) & Film Five (Allemagne).
2015 : La sirène de Faso Fani, documentaire, 90 min, vidéo. Production : Diam Production (Burkina Faso) & Cinédoc Films (France).
2011 : Espoir voyage, documentaire, 1h21min & 52 min, 16/9. Production : Diam Production (Burkina Faso) & Cinédoc Films (France).
2011 : Sibi, l’âme du violon, documentaire, 26 mn, vidéo. Production Les Films du Djabadjah (Burkina Faso). Mention spéciale du jury – FESPACO 2011.
2009 : Ti Tiimou (Nos sols), documentaire, 30 mn, vidéo. Production CINOMADE et RIBios (Burkina Faso). Prix du court-métrage – 8ème Edition Terra Festival 2011 – Festival du film de l’environnement de Guadeloupe. Prix du Meilleur Documentaire Africain – 26ème édition du Forum International Médias Nord Sud 2010, Ouagadougou, Burkina Faso.
Son dernier film, « L’Homme qui plante les baobabs », un documentaire de 73 minutes, est en compétition au FESPACO 2025. Ce film, comme ses précédents, se distingue par son approche sensible et son rôle de catalyseur de changement social.
La rédaction
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