Dans la nuit du mardi 25 février 2025, la maison Pathe’O a émerveillé le public avec son défilé de mode autour du thème évocateur « Mon vêtement, mon identité » à l’hôtel Azalaï Ouagadougou. Cet évènement qui se tient en marge de la 29e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) vise à mettre en lumière la création vestimentaire africaine.
La nuit du 25 février 2025 a été très riche en émotions. « Mon vêtement, mon identité », un défilé de mode, soigneusement orchestré par la maison Pathe’O, sous les projecteurs scintillants a fait monter la fièvre de la salle. Une heure durant, le public a été émerveillé par la panoplie d’arts vestimentaires présentés à travers le défilé de mode qui reflète l’identité africaine dans son entièreté. Un moment de pure magie où le style et l’âme se sont entrelacés, célébrant la richesse et la diversité du continent africain.
Le créateur burkinabè Pathé Ouédraogo, initiateur de « Mon vêtement, mon identité » a fait savoir qu’à travers l’événement, il espère mettre en lumière l’importance de la mode comme marqueur identitaire et levier culturel. Le thème « Mon vêtement, mon identité » reflète donc une réflexion sur l’habillement des Africains. A en croire le génie de la création, la tenue de cet évènement en marge du FESPACO est loin « d’être banal », puisque « le lien entre cinéma et mode est indissociable. » a-t-il justifié. A ses dires, Un acteur, un réalisateur, ou toute autre personne impliquée dans le cinéma doit être habillé, et cet habillement participe à la construction visuelle du film. « Notre message est simple : l’habillement doit être en accord avec l’histoire racontée » a laissé entendre M. Ouédraogo.
Pour le Délégué Général du FESPACO, Moussa Alex SAWADOGO, il est important que la mode et le cinéma « se marient ». « Le cinéma c’est le 7e art et la mode fait partie intégrante de cet art » a souligné M. SAWADOGO, avant d’ajouter que les vêtements reflètent une identité culturelle. Il a saisi l’occasion de traduire ses remerciements à la maison Pathé’O pour ce défilé de mode qu’il dit « trouver très beau ».
De son côté, Gustave Sorgho a aussi souligné le lien étroit entre le cinéma et la mode. « La mode fait partie du cinéma et le cinéma fait partie de la mode. » a-t-il fait savoir. Pour lui, le cinéma étant une collaboration entre différents corps de métier, c’est normal qu’il y ait et la musique, et la mode, et le scenario.
Barnabé NAMOUNTOUGOU (Collaborateur)
