Mouhoun Festival c’est aussi une scène de tremplin musical permettant de faire la promotion des artistes locaux. Il nous à marquer lors de son passage sur la scène de Mouhoun festival. Avec une voix sûre et des textes poignants, il rêve de porter haut le flambeau de la musique urbaine du Burkina vu que c’est le genre dans lequel notre invité du jour excelle. Découvrez avec nous l’artiste Black Well.
Infos Culture du Faso (ICF): Veuillez-vous présenter à nos lecteurs?
Black Well: Je suis Adama Traoré et mon nom d’artiste est Black Well. Je suis débutant dans le domaine. Je suis donc peu connu. J’ai eu à faire quelques prestations dans la ville de Dédougou. C’est en 2017 que j’ai commencé.
ICF: Comment êtes-vous venu à la musique ?
Black Well: Mes parents sont des artistes, ce sont des griots, donc la musique est dans mon sang. Mais contrairement à eux moi je fais du hip hop.
ICF: Avec 07 singles pourquoi ne pas faire un album ?
Black Well: C’est les moyens qui me manquent d’abord, de plus il me faut retravailler la qualité de mes enregistrements en studio.
ICF: Quels sont les thèmes que vous abordez dans vos chansons ?
Black Well: Je parle beaucoup plus d’amour et de joie. Je fais également des chansons d’ambiance.
ICF: Pouvez-vous nous citer les titres de vos single ?
Black Well : J’ai une chanson sur la jeunesse de Dédougou en particulier et du Burkina en général, « Dédougou est doux ». Le second single c’est « Pourquoi la haine », « Festima minai lo », « Dans le bendo », « Goumin goumin », remix de « Bazarder » entièrement en dioula.
ICF: Comment se porte votre carrière ?
Black Well: Actuellement c’est le début, les gens commencent à me connaitre, mais dans leur esprit tout est rose chez moi. Alors qu’actuellement on essaie de joindre les deux bouts. J’en appelle également aux bonnes volontés de nous accompagner, et aussi si on pouvait avoir un bon studio à Dédougou, parce qu’il y a beaucoup de talents ici qui cherchent l’opportunité pour s’exprimer.
ICF: Quels sont les type de chanson que vous faites ?
Black Well: Je fais du rap game, harcord, du RnB souvent je fais du reaggeton
ICF: Pourquoi avoir choisi ce style de musique ?
Black Well: J’ai choisi ce type de musique parce que c’est ce genre de musique que les jeunes aiment. En plus ma vision c’est de réveiller le rap burkinabè et de l’exporter hors de nos frontières.
ICF: Avez-vous un manager ou un staff ?
Black Well: Je n’ai pas encore de manager, je serais heureux d’en avoir. J’ai juste des amis qui m’épaulent dans ce que je fais.
ICF: Black Well a pu faire combien de plateaux ?
Black Well: J’ai joué au Festima et au festival Mouhoun ce sont mes plus gros plateaux. En dehors de cela, j’ai fait des prestations dans certains villages de la localité.
ICF: Pour ceux qui veulent vous aider, quel message avez-vous à leur adresser ?
Black Well: Pour ceux qui veulent me soutenir, qu’ils viennent je les accueillerais à cœur joie.
ICF : Qui sont vos références, vos idoles?
Black Well: Mes références artistiques c’est le groupe français Wati B avec les maître Gims, les Black M. Au Burkina Faso il y a Floby qui m’inspire beaucoup.
ICF: Votre de mot de fin?
Black Well: Que tous ceux qui peuvent nous aider, qu’ils nous aident à faire éclore les talents qui dorment en nous et à Dédougou.
Parfait Fabrice SAWADOGO