« La paix », tel est le titre du nouvel album de l’artiste musicienne Edwige Kientega dite Evi. Elle l’a présenté aux hommes de media le samedi 15 février 2020 à Ouagadougou. Dans cette œuvre de huit (08) titres, l’artiste aborde les thèmes du vécu quotidien de ce monde contemporain en pleine mutation notamment la paix, la solidarité, l’amour, la confiance. Et tout ceci, chanté en mooré et en bambara dans un rythme tradimoderne.
Enseignante de profession, Edwige Kientega alias Evi est une jeune artiste née à Koudougou dans la région du Centre ouest. Très passionnée de la musique, le déclic interviendra en 1994 à Boromo lors d’une étape du tour cycliste du Faso après avoir suivi une prestation de l’artiste Amety Méria, son idole. En 2017 elle s’est lancée officiellement dans la musique avec un maxi intitulé « Teel taaba ». Sans relâche, elle nous revient cette année avec un deuxième intitulé « La paix ». Ce maxi comporte 08 titres enregistrés un rythme tradimoderne et chantés en mooré et en bambara. Evi y aborde les thèmes du vécu quotidien de ce monde contemporain en pleine mutations tels que la paix, la solidarité, l’amour, la confiance, le respect.
Cela se voit dans les titres « Enseignant », « Bana bana », « Poulongo », « Ramak ye », « Détenus ». Dans le titre « Enseignant » elle prône le respect du corps enseignant. En effet, dans cette chanson, l’artiste lance un appel à l’endroit de tout un chacun à avoir un regard de respect envers l’enseignant car selon l’artiste il représente un élément catalyseur en amont de notre connaissance et de notre éducation. Au niveau « Bana bana » (maladie de femme), c’est un hommage que ‘l’artiste rend à tous les organismes, à tous ceux qui œuvrent pour la santé de la femme, et qui luttent contre certains maux comme le cancer du sein, du col de l’utérus, la fistule obstétricale.
« Poulongo », « Ramak ye » : sont des titres dans lesquels, l’artiste décrie respectivement le comportement de certains hommes vis-à-vis des femmes, et la jalousie. En fait, de l’avis de Evi en ce concerne le premier, « en amour, il y a des hommes qui font des promesses aux femmes surtout le mariage et ne respectent pas leurs engagements. » Dans le deuxième, elle rappelle ces mélomanes que la jalousie est à bannir dans leurs vies de quotidien. Si toutes les fois, ils veulent vivre dans l’harmonie, dans la paix.
Outre cela, l’artiste a eu une pensée pieuse à l’endroit de toutes ces personnes incarcérées dans le titre « Détenus ». Ici, l’artiste invite les mélomanes à « ne pas marginaliser ceux qui sont dans le milieu carcéral. Mais de les aider à un changement de comportement pour leur réinsertion dans la vie active. »
Native de Koudougou, Evi à l’état civile Edwige Kientega est une institutrice qui a fait son entrée musicale en 2017. Son déclic pour la musique interviendra en 1994 à Boromo lors d’une étape du tour cycliste du Faso après avoir suivi une prestation de son Idole Amety Méria. Ainsi, elle se former en technique vocale et côtoyer quelques scènes pour se forger une certaine carrure. En 2017, elle réalise un premier maxi ayant pour titre éponyme « Teel taaba ». Cette sublime voix ancrée au cœur des racines du registre tradimoderne mettra une année plus tard, un single qui parle de la paix sous la houlette du mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie. Avec détermination, elle continuera cette chevauchée en 2019 avec la sortie d’un single dédié à la paix.
SG