jeu 21 novembre 2024

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MUSIQUE : Jah le marcheur signe une première sortie discographique intitulée « la Termitière »

Dans les locaux du Centre national de presse Norbert Zongo ont accueilli la dédicace du tout nouvel album baptisé « la termitière », de l’artiste burkinabè, Jah le marcheur. Composé essentiellement de cinq (5) titres, la dédicace de cet album a eu lieu ce 27 février 2021, en présence de nombreuses personnalités au nombre desquelles, nous pouvons citer Konomba Traoré (Trésor Humain Vivant), Dr Dramane Konaté, conseillé au MCAT.

Instituteur de formation, chef de service culture sport, et loisirs, écrivain, auteur-compositeur et chanteur, Arouna Traoré de son vrai nom entreprit en 2018, une marche à pied pour bâtir des ponts entre individus et culture au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde. Il marche pour la paix, la cohésion sociale, le dialogue et l’éveil de la jeunesse africaine toujours sous <<morphine Babylone>>. À l’issue de la marche Orodara-Manega dans la même année, il a été intronisé <<Manega Naaba>> par Maître Pacéré Tintenga et les sages de Manega. De plus, il a eu pour symbole la termitière, ce qui interpelle à construire l’entente entre les peuples et les cultures.

C’est d’ailleurs cette raison qui a prévalu au choix du titre de ce tout nouvel album de l’artiste, intitulé <<la Termitière>> et présenté ce 27 février 2021 dans l’enceinte du Centre national de presse Norbert Zongo, sis à Ouagadougou. La termitière, Djioguili, Bassa kélli, Karsamba ou encore Femme noire, tels sont les somptueux titres qui composent ce nouveau bébé savamment orchestré. Premier du genre de l’artiste Jah le marcheur, cet album traite essentiellement de sujets d’actualités notamment l’éducation et l’enseignement basés sur des valeurs endogènes, le refus des oppresseurs déguisés de Babylone, l’enfance et ses loisirs dans le contexte africain, l’appel à accorder une dignité au guide de la société et le clin d’œil à la femme résistante à la dépigmentation.

« C’est un sentiment de joie et de reconnaissance au bon Dieu qui m’anime d’avoir pu concrétiser un rêve qui date depuis 1992. Et d’ailleurs, je continue de demander l’accompagnement de Dieu, ainsi que les hommes de médias pour la promotion de ce nouveau bébé. D’ores et déjà j’ai des tournées dans certaines localités du pays qui sont déjà prévues, et ce toujours dans la dynamique de la promotion. Je lance un appel aux mélomanes de se procurer ce joyau, afin de me soutenir pour mon insertion dans le showbiz burkinabè. Les CD sont déjà disponibles au prix unitaire de 2000 francs CFA », a-t-il signifié avant de faire savoir qu’il est vrai que les thèmes abordés dans son album ont toujours été son combat de tous les jours. Et selon lui, cet album n’est que la continuité de ce combat, mais sous une autre forme, avec l’avènement du numérique.

Une sortie discographique saluée par l’ensemble du public et des personnalités présents à cet effet. C’est le cas de Konomba Traoré, Trésor Humain Vivant, et par ailleurs parrain artistique de l’artiste. « Je suis vraiment satisfait du rendu de cet artiste aujourd’hui, mais il faut noter que ce n’est que la suite d’une lutte qu’il mène depuis belle lurette, au nom de la paix, la cohésion sociale et la promotion des valeurs endogènes », a-t-il estimé. Même son de cloche pour le Dr Dramane Konaté, conseiller au Ministère de la culture, des arts et du tourisme (MCAT). Pour lui, le Burkina et l’Afrique en général, incarne des valeurs endogènes qui sont les fondements de la société. « J’ai personnellement participé à son projet de marche à pied et c’est de bonne guerre. Aujourd’hui, il n’a fait que viser le même objectif à travers cet album. Il mérite vraiment d’être soutenu », a-t-il déclaré.

Boukari OUÉDRAOGO

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