Ancien membre du groupe Woody d’Abidjan, la rock star burkinabé s’apprête à faire sortir son cinquième opus. Tchiko compte bouleverser le monde musical avec ce cinquième album. C’est dans les coulisses de la préparation de ce nouvel opus que nous avons rencontré Tchiko pour en savoir plus.
ICF: Veuillez vous présenter à nos lecteurs?
Tchiko: A l’État Civil Bernard SARE, et mon nom d’artiste c’est Tchiko.
ICF: Pourquoi le pseudo Tchiko?
Tchiko: Tchiko, c’est un pseudonyme qui m’a été donné depuis que j’étais au Lycée. C’est en espagnol et ça veux dire « tout petit » par ce que j’étais le plus petit de la classe. Tchiko est également le nom du compagnon de BLEK LE ROCK dans une bande dessinée.
ICF: Parlez nous un peu de vos sorties discographique.
Tchiko: Je suis à mon cinquième album, le dernier en date est sorti le le 04 février 2018. Il y’a eu « Africa » qui es sortie en 2008, « Pourquoi » sortie en 2010, « Ensemble » en 2013, « Wakata Tamè » en 2016. Je pense que les mélomanes l’on bien accueilli. « Wakata tamè » se porte bien. On a pris l’habitude de se mettre en scène tout les deux ans.
ICF: Pourquoi avoir choisi de faire du rock?
Tchiko: J’ai choisis de faire du rock, j’ai grandi dedans avec des musiciens qui faisaient ce genre de musique. Il y’a également qu’a l’époque c’est la pop et le rock qui dominait. C’est vrai que les générations passe, aujourd’hui c’est le coupé décalé, mais je suis resté fidèle à mon genre musicale.
ICF: Dire quoi devront s’entendre les mélomanes sur votre nouveau album?
Tchiko: Déjà, ce nouvel opus c’est d’autres sonorités qui n’étaient pas dans les précédents, on a essayé également d’être plus professionnel en enregistrant en live sur toutes les titres. Les thématiques également ont changées.
ICF: Quel est votre appréciation sur la musique burkinabé ?
Tchiko: Je pense que la musique burkinabé se porte bien. Il y’a de cela quelques années les musiciens étaient moins nombreux. Aujourd’hui on a une pléthore d’artistes qui produisent également des chansons de qualité. Les artistes ont compris qu’ils faut beaucoup plus du sérieux pour faire avancer la musique burkinabé. La musique burkinabé s’exporte de plus en plus avec des artistes qui font des tournées à l’extérieur, donc tout va pour le mieux.
ICF: On est au terme de notre entretien quel est votre mot de fin?
Tchiko: Le mot c’est de demander aux mélomanes d’apprécier et d’écouter le nouvel album qui va sortir. Il y’a de bonnes choses dedans. Qu’ils participent aussi à l’éclosion des artistes, et je lance un appel aux mélomanes burkinabé de consommer burkinabé pour le bonheur de notre musique.
Fabrice Parfait SAWADOGO