Le kamsongh-Naba Kiba sacrifié à la tradition par la tenue de sa fête coutumière, le « Nabasga», pour rendre hommage aux ancêtres. A l’occasion, des autorités administratives et coutumières, des personnes ont envahi le palais royal de Kamsonghin.
Le « Naabasga » est une fête culturelle célébrée chaque année par les chefs coutumiers. C’est une fête qui consiste en un rituel de sacrifice pour remercier les ancêtres et implorer surtout leur bénédiction. C’est ce sens que, depuis son intronisation en 2015, le Naaba Kiba n’a pas dérogé à la règle. Car, dans la matinée du 4 mai 2019, les habitants de ladite localité ont pris d’assaut la cour royale pour lui souhaiter un bon anniversaire de règne. En effet, le kamsongh-Naaba Kiba a indiqué que la tradition repose fondamentalement sur ce que les ancêtres ont transmis de génération en génération. Et d’ajouter que. La tradition étant sacrée et chaque génération doivent prendre la relève. En souhaitant la paix pour le Burkina Faso, il a appelé les burkinabè en tant que fils et filles du pays de se donner la main. Il s’est réjoui de l’accompagnement de la population pour la réussite de sa fête. A la suite du chef, la gouverneure du plateau central, Fatoumata Benon a avoué être venue pour le féliciter au nom de la région du plateau central. Dans un élan de solidarité, a-t-elle rappelé, que la république et la chefferie traditionnelle sont deux branches dans un même corps. Quant au maire de la commune de Ouagadougou, Armand Roland Béouindé présente à la cérémonie, a indiqué qu’il est venu rendre hommage au Kamsonghin Naaba, ministre du Mogho Naaba. Ce faisant, il a rappelé qu’il est de tradition que les ministres du Moogho à chaque année choisissent une journée pour rendre grâce aux ancêtres pour installation dans leur responsabilité et pour leur intronisation. De l’avis de Fatoumata Benon, le bien-être des populations et les facteurs de cohésion nationale qui constituent des valeurs si chères au gouvernement, doivent être géré au niveau de l’état mais aussi implique la chefferie coutumière pour jouer sa partition. « C’est une occasion de venir témoigner notre solidarité et notre soutien et les souhaiter un très bon anniversaire puis leur demander des continuer leur action participative à la cohésion sociale de notre ville de Ouagadougou », a fait savoir le maire de la capitale. Une cérémonie de réjouissance marquée par une succession de visite des autorités administratives et coutumière.
Achille ZIGANI (Collaborateur)