À l’occasion du nouvel an, une équipe de notre rédaction s’est entrenue avec la styliste créatrice de mode burkinabè Mamy SORÉ. Avec elle, il a été question du bilan de ses activités, de ses défis ainsi que ses vœux dans le cadre du nouvel an 2023.
Mariam SORÉ à l’état civil, la styliste créatrice de mode Mamy SORÉ excelle depuis belle lurette dans l’univers de la mode. Promotrice de la marque de prêt-à-porter d’inspiration africaine MamySor, elle entend depuis quelques années apporter sa contribution à l’évolution de la mode au Burkina Faso, et ce, à travers son évènement de mode caritatif dénommé MamySor Fashion For A Cause.
Pour l’occasion, 2022 marquait le 6e rendez-vous annuel de cet évènement caritatif. À cela s’ajoutent d’autres activités auxquelles elle a pris part. Et à l’entame donc du nouvel an, Mamy s’est réjouie de l’ensemble des activités, du bilan de ses activités. « J’ai organisé la 6e édition de MamySor Fashion For A Cause ici au Burkina, qui s’est soldée par une réussite. J’ai également participé à plusieurs évènements de mode, tant au Burkina qu’à l’international. Cette année, j’ai assisté au Festival international du pagne tissé au Bénin, au carrousel de la mode au Congo Brazzaville, à la Folie de mode au Burkina et bien d’autres », a-t-elle témoigné.
De ses dires, vu le contexte économique au Burkina, ce n’était pas évident avec les sponsors, en ce qui concerne son évènement de mode. Elle entend donc au cours de l’année 2023 qui vient de commencer, mettre l’accent sur les activités sociales, notamment la formation des jeunes femmes avec l’aide de Dieu et des partenaires.
Mamy SORÉ reste donc convaincue que la mode et la culture en général, ont de beaux jours devant elles. Cependant, elle souhaite que les activités culturelles soient surtout soutenues car la culture est un maillon fort du développement. « Pour ce nouvel an, je formule mes vœux de paix et de santé pour tous les burkinabè. Que Dieu donne la paix au pays afin que le Burkina rayonne encore culturellement », a laissé entendre la styliste.
Interview réalisée Parfait Fabrice SAWADOGO