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Nuits Internationales de la plaisanterie, une 7ème édition mémorable pour les initiateurs.

La 7ème édition des Nuits Internationales de la Plaisanterie a fermé ses portes le 27 octobre 2019. Un évènement qui allie promotion culturel et cohésion sociale par le biais de la parenté à plaisanterie qui fait partie intégrante de la culture. C’est par une note de satisfaction générale que les promoteurs de l’évènement ont clôturé cette 7ème édition. Infos culture du Faso a pu rencontrer M. Anatole KOAMA, Directeur de l’association Grâce théâtre du Burkina et membre de la fédération du Cartel. Il est également comédien, humoriste, conteur avec la comédie comme première occupation et Promoteur des Nuits Internationales de la Plaisanterie.

Pour ce qui est du bilan de la 7ème édition des Nuits Internationales de la Plaisanterie. Anatole KOAMA nous fait le point. Anatole KOAMA : « Un bilan satisfaisant, parce que nous avons réalisé en grande partie ce qui a été prévu. Les activités majeures ont eu lieu et la population a adhéré, surtout celle de Rimkeita qui se mobilisait fortement tout au long de l’événement jusqu’au dernier soir. Chaque année nous changeons de quartier mais il est possible que l’on revienne sur le quartier Rimketa. C’est un bilan positif parce que la collaboration entre les parties prenantes était au beau fixe ». La parenté à plaisanterie est un fait coutumier, ce qui a amené les promoteurs à impliquer grandement les coutumiers.

Anatole KOAMA : « Nous avons eu la présence d’une douzaine de chefs coutumiers, ce qui a été une première depuis que nous organisons l’activité, c’est très fort ». Une 7ème édition qui diffère des éditions précédentes par la qualité des prestations artistique « On a travaillé avec des humoristes en herbe, et des humoristes professionnels avec un accent sur les humoristes burkinabé. Ils ont fait un bon travail sur le thème. De plus en plus il y’a une adhésion sur la démarche de la parenté à plaisanterie. Notre combat est de pouvoir amener ceux-ci à travailler essentiellement sur la parenté à plaisanterie. Cette année nous avons mis pour la première fois une pièce comique.

Nous espérons avec le soutien des partenaires, lancer un appel à candidature pour une pièce comique sur la parenté à plaisanterie ». Les Nuits Internationales de la Plaisanterie ont permis d’impacter la population à travers les différentes activités proposées ainsi que la diversification des lieux, ce qui permet aux organisateur de marquer d’un voyant vert les objectifs visés. Anatole KOAMA : « C’est pour être plus impactant, pour toucher le plus grand nombre de personnes. On aurai aimé faire plus que ça, mais les moyens nous manquent. Il y’a eu une édition où nous sommes même sortie de Ouagadougou. Nous cherchons à impacter un grand nombre de personnes, la parenté à plaisanterie est une affaire de tous.

D’ailleurs je profite remercier les partenaires Africalia et le Bureau de la Coopération Suisse et tous ceux qui ont œuvré à la réussite de l’événement. Nous remercions également les ministères en charge de la jeunesse et en charge de la culture pour leur accompagnement. Nous remercions surtout les journalistes qui veillent à la visibilité des actions culturelles fortes. Et pour les éditions à venir, nous demandons à tous ceux qui peuvent nous apporter leurs soutiens, financiers, moraux ou matériels de nous accompagner pour nous permettre d’être plus impactant pour la valorisation de notre culture ».

Interview réalisé par Parfait Fabrice SAWADOGO

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