ven 19 avril 2024

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OUAHIGOUYA: « le festival un vent de liberté » s’est bien déroulé à la MACO.

Les pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya ont vibré pendant de bonnes heures, au rythme du « festival un vent de liberté ». Une initiative de l’association « African Culture » qui a mis en œuvre les activités de la 10ème édition dont l’étape de Ouahigouya a eu lieu le dimanche 17 novembre 2019, sous le parrainage de Monsieur Ibreima Ouedraogo, PDG de CI2T HOLDING qui avait à ses côtés le directeur régional de la jeunesse représentant le ministre de la jeunesse et de la promotion de l’entreprendrait des jeunes. Le directeur de la MACO et le juge responsable de l’application des peines ont assisté cette cérémonie.

Après plusieurs tournées dans les prisons du Burkina Faso pour redonner sourire et réconforts aux détenus, le promoteur du « festival, un vent de liberté » Freeman Tapily et son comité d’organisation ont atterri à Ouahigouya pour faire danser les prisonniers, plusieurs activités étaient au programme, notamment un Petit déjeuné offert, un concert live, une assistance judiciaire et médicale, une visite guidée des locaux de détention, des remises de dons, une visite des expositions faites par les détenus qui y travaillent et un match de football entre acteurs culturels et détenus. Une brochette d’activités qui ont été bien accueilli par les détenus, qui su profiter de ce petit vent de liberté qui leurs a été offert.

Les prestations d’artistes, c’était l’un des moments les plus forts de cette cérémonie, en effet, plusieurs artistes venus de Ouagadougou et de Ouahigouya ont, à travers leurs belles mélodies contribuer à faire jubiler les détenus, l’ambiance était de taille et on se croyait ailleurs et non dans une cellule de détention. Parmi les détenus, des artistes musicien y étaient aussi, ils ont eu l’occasion d’exprimer leurs arts en présence du public venu les encourager et les témoigner leurs solidarités. Toutes choses qui a fait la fierté du directeur général de la MACO, Monsieur Cyrille Traoré qui affirmait ceci; « je voudrai adresser ma satisfaction et celle l’ensemble du personnel à l’endroit des initiateurs du présent événement qui a contribué à donner du sourire et de l’espoir aux détenus ».

Le parrain de la cérémonie, Ibreima Ouedraogo, lui a livré un discours assez émouvant en ce sens qui lui même a bénéficié des bienfaits dudit festival lorsqu’il était incarcéré l’année dernière, un témoignage qui est apparaît comme source de réconfort pour les détenus. Prenant la parole, il affirme : « l’année passée en ce moment même, j’étais un détenu à la Maco, mais voilà qu’aujourd’hui, je suis parrain de cette cérémonie, juste vous dire que les circonstances de la vie peut nous amener un jour en prison, mais l’essentiel, c’est de savoir tirer leçons de ses erreurs pour ne pas un jour se retrouver dans pareille situation, et surtout se dire qu’un jour on sortira et qu’on reprendra nos activités ». Il a également promis de de faire un déjeuné communautaire en décembre où il profitera faire des dons aux détenus.

Après les prestations d’artistes, les autorités sont allées découvrir les expositions faite par les détenus, des savons, des pioches, des dabats, porte clés et bien d’autres produits ont été visités. Le parrain a salué la bravoure de ces artistes, qui malgré qu’ils sont privés de liberté ont pu réaliser ces œuvres de très grandes qualités, il les encourage et les invite à garder courage et espoir car aucune douleur n’est définitive. Monsieur Jule Sanog, juge responsable de l’application des peines a également félicité les acteurs pour leurs produits tout en les invitant à la sagesse et à la discipline.

Match de football

Comme indiqué ci-haut, un match de football figurait dans le programme du festival, en effet, les artistes musiciens et les détenus se sont offert, une belle partie de foot. Et à l’issus de ce match d’intense intensité, l’équipe des artistes est venue à bout d’une équipe de la MACO, très combative, qui n’a pas démérité la victoire. La temp réglementaire, soit 30 minutes s’est soldé par un but partout. Il a donc fallu les échanges de tirs au but pour départager les deux formations. Au finish, c’est l’équipe des artistes qui aura été très chanceux, remportant 5 tirs contre 4 pour l’équipe des tenus. Mais, selon la tradition et l’idéal même du festival, le trophée, même en cas de victoire de l’équipe des artistes, revient à celle des pensionnaires ; c’est à cet effet que l’artiste Freeman, le promoteur d’ailleurs, a remis la coupe fabriquée par les détenus de Koudougou au parrain de la cérémonie, qui a son tour l’a remis au directeur de la MACO de Ouahigouya. « Chez nous, le football est un facteur de solidarité et de cohésion, malgré notre victoire, nous vous remettons avec fierté cette coupe aux grandes oreilles, vous l’avez mérité.. » a affirmé Tapily.

Abdoul Aziz SAWADOGO

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