Initié par la chanteuse Coumba Gawlo Seck, le festival Chants des Lingueres est entièrement dédié aux femmes à travers son vaste et riche programme d’activités . Au menu, des débats, des concerts live et des forums dont le but est de sensibiliser les femmes sur les sujets qui les interpellent directement. C’est dans cette dynamique que La star Pamika fut conviée à prendre part à ce grand rendez-vous du genre en territoire Sénégalais. De retour au pays nous sommes aller à sa rencontre pour en savoir d’avantage sur sa participation.
ICF: Parlez nous un peu du festival chants des Lingueres.
Pamika: C’est un festival qui a regroupé plusieurs pays notamment le Burkina Faso. Linguère en wolof veux dire « RÉSISTANTE ». Coumba Gawlo Seck lutte depuis belle lurette pour l’autonomisation et l’émancipation de la femme . Son combat est de faire qu’en sorte que la femme mérite sa place au sein de la société.
ICF: Combien de pays ont pris part à ce festival?
Pamika: Six (06) le Sénégal , la Mauritanie, la Cote d’Ivoire, le niger, le mali et le Burkina Faso.
ICF: En quoi a consisté votre participation?
Pamika: Vu le combat que je mène à travers mon centre, mon association et mon investissement dans la lutte contre la drogue et vu la portée de ce festival, j’ai vu que c’était un bon plan et surtout que c’est une continuité pour moi dans le combat que je mène. C’est une joie pour moi de participer à ce festival et ça me fait garnir mon CV.
ICF: Avez vous pu nouer des contacts?
Pamika: Bien sûr , à travers ce festival il y’a une chanson que la promotrice a mise en place pour les participantes, il y’a eu des échanges entre artistes et dans les prochaines jours inchallah on sentira que ce festival a eu un impact positif sur Pamika.
ICF: Quel bilan faites vous de votre participation à ce festival?
Pamika: Je dirai que le festival a été bien orchestré, de l’accueil au séjour en passant les rencontres avec les personnalités et des visites touristiques du Sénégal, tout a été mis en œuvre afin que leur les artistes soient à leur aise pour le donner le meilleur d’eux durant les 72h qui ont marqué la 2è édition du festival. De passage , Je salue le comité d’organisation pour la réussite de cet événement.
ICF: Comment se porte votre carrière musicale?
Pamika: Je suis en bonne santé, donc la carrière se porte bien. Actuellement je suis dans le bois sacré pour offrir le meilleur de moi même au mélomanes et les amoureux de la musique. Bientôt ,ils vont savourer un album entièrement enregistré en LIVE.
ICF: Pourquoi ce temps de silence?
Pamika: Je mène d’autres activités en dehors de la musique. La préparation de l’album demande également du temps pour que le produit soit de qualité. Donc l’un dans l’autre je m’éclipse souvent.
ICF: Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face?
Pamika: L’auto production, le manque de moyens financiers pour réaliser mes projets. Malgré tout je travaille dur pour faire plaisir au public et ceux qui me suivent.
ICF: Un gros projet en vu?
Pamika: On prépare une grosse activité, on a pas l’habitude de faire de l’a peu prêt. Donc ça prendra le temps qu’il faut mais on servira quelque chose de portable. Parole de Pamika.
ICF: Que pensez vous de la musique burkinabé?
Pamika: La musique burkinabé n’a rien à envier à personne. Ne vous faites pas raconter ce que vous voulez entendre. Il faut travailler dur et accepter les critiques constructives.
ICF: Un mot à l’endroit de vos fans?
Pamika: Je leur dis merci. Malgré mon silence, ils continuent de m’encourager. Au delà de ma personne je leur demande de soutenir nos artistes pour qu’ils donnent le meilleur d’eux même.
ICF: Un mot pour clôturer cet entretien?
Pamika: Je te remercie, on te suit et merci pour le soutien que tu apportes aux artistes. Que Dieu te donne la force de continuer dans ton combat.
Parfait Fabrice SAWADOGO